Forêts et montagnes sauvages de l’Est de la Géorgie

Nous avons débuté le voyage à l’Est de Tbilissi, pour une quinzaine de jours, en juillet 2022. Si le but du voyage était un trek dans la petite région très montagneuse de Toucheti, qui forme une enclave tout à l’Est, tout juste à la frontière avec la Russie, d’autres habitats très typiques de la Géorgie de l’Est ont également été visités.

Quelques particularités écologiques de la Géorgie

Situation géographique de la Géorgie, réalisée par The Emirr et publiée sur Wikipedia

Ce pays me fascine depuis longtemps, par sa situation géographique originale entre deux mers intérieures, la mer Noire et la mer Caspienne. Il fait partie de la Transcaucasie, qui correspond à l’espace géographique du sud du Caucase, dont font partie, outre la Géorgie, l’Arménie et l’Azerbaïdjan. A la jonction entre Méditerranée de l’Est, Moyen Orient, et la partie euro-sibérienne du nord, ces pays sont d’une grande richesse botanique et faunistique, encore favorisée par les reliefs contrastés, entre hautes chaines du Caucase, la dépression orientale et mers intérieures. La Géorgie, avec l’Arménie, l’Azerbaijan et l’Iran ont aussi constitué une zone refuge pour la faune et la flore au cours des périodes glaciaires.

Voilà ce qu’en dit le WWF:

« Aux confins de l’Europe et de l’Asie, abritant plus de 7000 espèces animales et végétales, le Caucase est la région de tous les superlatifs écologiques. Mais du fait d’un développement économique non durable, la nature y est soumise à une pression de plus en plus forte ». 

Une grande faune remarquable

La richesse en grands mammifères de la Transcaucasie a été jusqu’il y a quelques siècles tout à fait exceptionnelle par rapport à l’Europe, pourtant située à des latitudes proches. Les grands herbivores incluaient le cerf maral, le bison, l’aurochs, l’élan, le chevreuil, le sanglier, le chamois dans les forêts ; la chèvre sauvage, le mouflon dans les hautes montagnes, la gazelle (cf ci dessous) dans les steppes. Quant aux carnivores, ils étaient très diversifiés, incluant le lion, qui de l’Afrique a colonisé l’Eurasie jusqu’en Inde au cours de l’Holocène, et le tigre de la Caspienne, qui lui a fait le chemin dans le sens inverse, entre Chine et Turquie, à la même période. A part ces deux super prédateurs, on peut rajouter le léopard, l’ours, le loup, le chacal, le lynx, le guépard et la hyène rayée !

Actuellement il ne reste plus grand-chose de cette faune. Les plus imposants (aurochs, bison, tigre, lion) ont été exterminés, les autres sont en sursis malgré une protection active, sauf le loup et l’ours.

Un des derniers représentants de ce magnifique fauve, le tigre de la Caspienne, ici naturalisé. Musée d’Histoire naturelle, Tbilissi
Lion représenté sur un vase datant de l’Age du Bronze, en compagnie de deux cerfs maral. Le lion était très présent en Transcaucasie jusqu’au Bas Moyen-Age. Musée d’histoire naturelle, Tbilissi.

Autre animal fascinant, le bison des Carpates, qui parcourait le piémont du grand Caucase jusqu’au début du 20e siècle. Ce bison est en fait une sous-espèce du bison d’Europe, qui ne vivait que dans les montagnes du Caucase. Il en a été presque totalement éliminé autour de 1927. On parle de recréer une population de bisons à partir de croisements des derniers bisons des Carpates avec ceux de la sous-espèce européenne, et de la relâcher au nord-ouest du pays. Affaire à suivre !

Un des derniers représentants du bison du Caucase, naturalisé, en compagnie d’un lynx et de deux hyènes. Musée d’histoire naturelle, Tbilissi

Quant aux autres espèces, elles sont protégées, mais plutôt rares, notamment la panthère, dont les caméras ont noté une présence très discrète dans le Caucase de l’Est, et la hyène rayée. Un programme de réintroduction de la panthère est en cours, piloté par des ONG locales dont WWF Caucasus, et aidés par des ONG internationales.

Des forêts diversifiées

Les forêts de la Géorgie de l’Est varient en fonction de l’altitude. Dans les zones de piémont du Caucase, où le climat est humide et chaud, elles sont dominées par les feuillus : hêtre, chêne, tilleul, érable, et châtaigner, mais il est probable que l’if (l’espèce européenne Taxus baccata) y était abondant, avant d’en être extirpé comme partout ailleurs dans son aire de répartition, entre Europe de l’Ouest et Iran. On trouve encore quelques populations éparpillées le long du Grand Caucase, où il est protégé.

Situation la réserve de Batsara en Géorgie

La plus importante est celle de la réserve intégrale de Batsara, entre 700 et 2000m. Cette réserve a été créée pour protéger l’importante population d’ifs qui couvre 270 ha dans le fond de la gorge de Pankisi.

Pour atteindre les zones à if, il faut remonter la rivière, tout d’abord par des sentiers, puis dans le lit même de la rivière.

La rivière Alazani est encombrée de bois mort
Vasil
Inula caucasica orne de ses superbes fleurs gigantesques les bords de la rivière
Le long de la rivière Alazani, s’étend une magnifique aulnaie riche en fougères

Au bout de 7 km dans un milieu sauvage, mes deux compagnons (Vasil Metreveli, chercheur à l’université de Tbilissi, spécialisé en écologie forestière, un ranger de la réserve qui nous guide et nous protège d”‘éventuelles rencontres avec des ours) et moi-même grimpons à flanc de montagne, sur une pente à 30 degrés, pour atteindre des peuplements d’ifs.

Les pentes de la réserve sont parfois très fortes, ce qui explique les nombreuses chutes d’arbres
Quelques ifs atteignent des diamètres imposants et semblent se souder entre eux
Les ifs résistent aux pentes très fortes par un enracinement profond
Sous-bois à if, Batsara
La canopée est relativement ouverte en raison de la pente
Photo de Vasil Metreveli : une ambiance sombre dans les sous-bois de cette hêtraie quasi vierge de Batsara

Ces arbres sont pour les plus imposants de dimensions bien supérieures à ceux de l’Europe, avec des hauteurs de 22 à 25m pour des circonférences entre 1m80 et 3m50. Ils forment une sous-canopée dense sous de très hauts hêtres, qui eux atteignent 35m. La pente très raide explique les chutes d’arbres fréquentes et les coulées d’avalanche, qui rendent le milieu relativement clair. Cela explique la dynamique active du lierre, qui colonise le sol, les troncs très larges des arbres, qu’ils soient vivants ou morts (au sol ou debout).

L’explication pourrait être liée aux conditions écologiques très favorables de la Transcaucasie : des sols fertiles, associés à un climat continental qui favorise la croissance et les dimensions des arbres.  En effet, les arbres atteignent de plus grandes dimensions lorsque les journées sont très ensoleillées, ce qui favorise la photosynthèse, et les nuits froides, qui limitent la respiration des plantes. Sous climat atlantique, les nuages limitent l’efficacité de la photosynthèse et favorisent la respiration. Le bilan énergétique est donc moindre. Il reste d’autres explications: en effet, les ifs de ces régions, entre Caucase et nord de l’Iran, sont génétiquement différents (plus diversifiés en fait) de ceux de l’ouest de l’Europe, quoique appartenant à la même espèce.

L’if européen est originaire de cette région de la Transcaucasie, plus précisément entre Géorgie et Iran. Les premiers indices de sa présence datent du début du Quaternaire. Il s’est ensuite lentement répandu vers l’Ouest lors des périodes plus chaudes interglaciaires. Mais en Géorgie, l’if n’a jamais connu de grands froids, et a sans doute conservé le génome d’origine, tout comme en Iran. Sa conservation dans quelques sites isolés de ces deux pays est donc très importante.

Les steppes de la plaine de Kura

Les steppes de la dépression Kura-Arax s’étendent à partir de la frontière entre Georgie et Azerbaijan dans la région de la Kakhetie, et jusqu’à la mer Caspienne en Azerbaijan, où les deux rivières Kura et Arax se rejoignent en un delta complexe. L’existence d’un climat semi aride est lié aux influences de la mer Caspienne, mais aussi des haut reliefs, car cette dépression se situe entre Petit et Grand Caucase.

Cette steppe était un milieu d’une grande richesse naturelle, tant en espèces végétales qu’animales Jadis riches en ongulés sauvages (une gazelle asiatique, Gazella subgutturosa, dont les populations sont séparées de l’Asie centrale depuis la Préhistoire) et en grands carnivores (tigre et lion notamment), elles ont été depuis dévastées par une agriculture très précoce, la canalisation de la rivière Kura et la chasse historique intensive des grands mammifères qui la peuplaient.

C’est dans ce milieu isolé, dans une grotte, qu’un moine syrien, David, vécut en ermite au VIe siècle. Quelques siècles plus tard, entre le XIe au XIIIe siècle, une quinzaine de monastères formait dans cette région le plus vaste ensemble monastique de la Géorgie, jusqu’aux incursions des Perses et des Mongols. Le monastère de David fut aussi dévasté par la période soviétique. Actuellement, il est partiellement restauré.

On traverse des paysages herbeux avec quelques lacs salés, afin de se rendre par une mauvaise route au monastère de Garedja.

Cette steppe à l’Est de Tbilissi a été dévastée par des millénaires de pastoralisme. Les gazelles ont disparu depuis fort longtemps. Du côté de l’Azerbaijan, elles ont été réintroduites.
Lac salé

Un moine orthodoxe, qui y vit à l’année explique volontiers l’histoire du lieu et la reconstitution des anciennes fresques dévastées par les Russes.

Au 6ème siècle, 13 moines assyriens sont venus enraciner la foi chrétienne en Géorgie, avec comme pionnier David
Garejeli qui s’est installé dans ces grottes.
Ce moine, qui est le dernier à vivre toute l’année dans ce grand monastère, explique l’histoire des fresques.

Les hautes montagnes de Touchétie : un trek de 6 jours

On accède à la région par une route réputée dangereuse, car non stabilisée et sujette à des éboulements en hiver. Les pentes sont parfois vertigineuses. L’accès ne se fait généralement que six mois par an, à partir de la Kakhétie. Le col d’Abano à 2826 m d’altitude, est atteint après six ou sept heures pour seulement 70 km.  

Le long de la route, s’étendent de magnifiques forêts de hêtre, chêne, châtaigner, tilleul, qui ne sont pas exploitées.
Au-dessus de 2300m, la forêt fait place aux prairies, aux pentes très raides

Les accidents de voiture (uniquement des 4×4) sont nombreux, comme en témoignent les croix ou pierres levées qui parsèment la route.

Ces quatre personnes ont dévalé 1500m de pentes dans la voiture, qui s’est écrasée dans la rivière en contrebas. Le conducteur était ivre d’après les récits locaux. Derrière ce monument, passage de chevaux destinés aux pâturages de Touchetie

La Touchétie est une région historique de la Géorgie, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Située aux confins du nord-est de la Géorgie, elle est fortement enclavée, et désertée l’hiver par ses habitants (pour la plupart des bergers), car les conditions y sont rudes. Les routes sont rares et non goudronnées, mais les véhicules y circulent sans problème, contrairement à ce qu’on raconte sur Wikipedia ! Il y a aussi l’électricité et même internet dans certaines maisons !

Le trek nous fait passer d’une vallée à l’autre, en passant par des cols en haute altitude, jusqu’à 2300m. Les paysages sont fantastiques, avec comme toile de fond le Grand Caucase et la frontière russe, bien sûr interdite d’accès.

Col au-dessus de la vallée frontière entre Géorgie et Russie. Les hautes montagnes en arrière plan dépassent les 3000m.
Les pentes trop raides ne sont pas pâturées. les forêts sont composées de pin sylvestre et de bouleau. L’aspect parallèle des populations de pin et bouleau correspond aux trajectoires des avalanches.
Cette grande vallée au nord de Hegho est parcourue par une rivière sauvage. En arrière plan, la Russie
Rivière de fond de vallée avec nombreux bois morts.
Les fleurs de Inula magnifica sont de toute beauté dans les pâturages d’altitude
Inula magnifica et Scabiosa caucasica
Vallées profondes, hauts sommets: un paysage magnique de la Touchétie

Le métier de berger n’attire cependant plus autant de personnes qu’il y a 60 ans. Mais si les moutons se font bien plus rares, leur empreinte est encore importante dans les paysages, avec des signes évidents de surpâturage.

Les bergers se défendent contre les attaques de loups et d’ours par des chiens très agressifs, qui ne permettent guère la randonnée en solitaire. Et pourtant, les habitants acceptent la grande faune sauvage, considérant que les loups ont droit à l’existence. De toute façon, en tant que parc national, les règles de protection de la faune sont strictes : protection absolue des ours et des loups, présence du gypaète, par exemple. Nous n’avons pas rencontré d’ours ni de loup, mais vu leurs crottes sur les chemins de randonnée. Pour ma part, je les trouve nettement moins dangereux que les chiens de bergers !

Sur cette haute montagne, le berger lutte contre les attaques d’une ourse en clôturant ses moutons, et en surveillant sa venue la nuit grâce aux aboiements de ses chiens. Mais il n’a aucun droit de les tuer, risquant une amende très élevée, près de 10 000 euros.

Sur le promontoire de cette montagne, une ourse tente de prélever les moutons tous les soirs
Le berger dort dans cette cabane tout l’été.

Les villages

Les villages sont la plupart du temps abandonnés. Certains sont occupés durant l’été, et un ou deux d’entre eux ont même été restaurés pour l’écotourisme. Le passé d’invasion de cette vallée proche de la Tchéchénie et du Dagestan explique la présence d’impressionnantes tours de défense. Malheureusement, la plupart tombe en ruine, comme les villages.  

Chaque village possède un ou plusieurs sanctuaires, les églises orthodoxes étant traditionnellement absentes. Sur ces mausolées à toit en forme de pyramide, se font des sacrifices de béliers au nom du saint protecteur de la Géorgie, Saint Georges de Lydda, qui remplace d’anciens dieux païens. Ce curieux mélange de christianisme et de paganisme a été très étudié, et semble très complexe. Concrètement, on accroche les têtes de béliers au-dessus du sanctuaire, et les peaux sur des bâtons.

Curieux mélange de paganisme et de christianisme
Tête de bélier sacrifié.

Dans le village de Danlo, où une église orthodoxe a été construite sur le lieu d’un ancien sanctuaire, les femmes sont toujours interdites d’approche. Amusant, lorsqu’on considère que cette église tombe en ruine et qu’elle est remplie de déchets !

Le contraste entre christianisme et paganisme est encore plus frappant dans ce village de Schenako, où se dresse une église orthodoxe récemment rénovée. Derrière la colline, les villageois ont sacrifié 5 béliers, dont on voit encore le sang sur la pierre, et les cierges fumants à l’intérieur de la niche du sanctuaire.

5 béliers ont été sacrifiés la veille de notre arrivée. En arrière plan, une église orthodoxe, dans le village de Shenako.
Christianisme et paganisme au loin
Sanctuaire avec niche remplie de cierges, pierre de sacrifice, et au-dessus têtes de béliers. Au lendemain de ce rituel, ce sera la fête au village
Les villageois préparent un spectacle équestre

Les pétroglyphes

Toujours lié à ces pratiques païennes, on trouve de magnifiques pétroglyphes, répartis dans les sanctuaires, les pierres des cimetières ou les tours de défense. Ils ne sont pas datés, et il semble que leur signification n’ait été guère étudiée, à la différence de ceux d’Arménie et d’Asie centrale.

Homme à cheval, et deux mains divines, sur une maison à Dartlo
Pétroglyphe sur une tour de guet
Tombe dans un cimetière orthodoxe, avec pétroglyphes

Le vin

On ne saurait terminer ce bref tour d’horizon de ce voyage sans évoquer la passion des Géorgiens pour le vin. La vigne sauvage (Vitis sylvatica ssp sylvestris) est en effet abondante dans les basses plaines alluviales de l’ouest, où elle prospère dans les riches forêts alluviales et les forêts de piémont du Caucase. Les études génétiques démontrent un génome bien plus diversifié que celui des vignes sauvages d’Europe. Tout comme l’if et bien d’autres espèces, la vigne n’a pas ici souffert des avancées glaciaires répétées du Quaternaire.

Vigne sauvage dans son environnement naturel, la forêt alluviale

L’origine de la viticulture est probablement née il y a 8000 ans dans ce pays, en Kakhétie, à partir de vignes domestiquées, suite à la découverte de la technique de fermentation. En témoignent des traces de jarres et de pressoirs remontant à la période néolithique (de 9000 à 3300 av JC), ainsi que la grande diversité de cépages autochtones. Actuellement, on recense plus de 500 cépages dans cette région du Caucase.

Les techniques de vinification, très originales par rapport au reste du monde, se font dans des cuves à vin. Les grappes y étaient déversées, puis foulées lors de la vendange, avant d’être versées dans des amphores en terre cuite enfuies dans le sol et recouvertes de terre. Obstruées par un bouchon de chêne et tapissées de cire, elles présentent un double avantage : une température stable et idéale autour de 14°, qui ne dépasse pas les 24° lors de la fermentation, aucun échange entre le contenant et le contenu, contrairement aux tonneaux modernes, dont on cherche à extraire les arômes “boisés”. Après l’hiver, le vin était transvasé dans d’autres amphores afin de séparer les rafles du jus. Les vins y reposaient pour y être élevés et stockés.

Ce vase est le plus ancien connu à avoir contenu du vin ! Musée d’histoire naturelle, Tbilissi

Cette méthode ancestrale est classée au patrimoine immatériel de l’UNESCO depuis 2013.

En conclusion : un voyage enrichissant sous bien des points, tant en histoire naturelle qu’en histoire humaine.


Références

  • Djachy, K., Tabuashvili, L., Tkemaladze, G. I., & la Mer Noire, G. L’étude comparée des unités phraséologiques comportant le concept «vin» en géorgien et en français.
  • Gurbanov, E. M., Abdallah, N. Y., Mammadova, Z. J., Asadova, K. A., & Elkordy, A. (2019). Floristic Diversity and Phytogeography of Mil steppe-Azerbaijan.
  • Hao DC, Xiao PG, Huang BL, Ge GB, Yang L. 2008. Interspecific relationships and origins of Taxaceae and Cephalotaxaceae revealed by partitioned Bayesian analyses of chloroplast and nuclear DNA sequences. Plant Systematics and Evolution 276: 89–104.
  • Schnitzler, A., & Hermann, L. (2019). Chronological distribution of the tiger Panthera tigris and the Asiatic lion Panthera leo persica in their common range in Asia. Mammal Review49(4), 340-353.
  • Vereshchagin, N. K., & Vereshchagin, N. K. M. (1967). mammals of the Caucasus; a history of the evolution of the fauna.
  • Georgie, Guide Atlas ExpressMap 2020

Cet article a 3 commentaires

  1. Robert Ponzo

    Excellente relation du voyage en Géorgie.
    La réserve de Batsara est vraiment peu connue, on se dit qu’il faut y aller lorsqu’on s’intéresse à l’if.
    La Touchétie évoque des souvenirs, de bons souvenirs malgré un jour de marche sous la pluie et des chiens auxquels il ne faut pas se fier. Déjà dix ans.

  2. Antoni CEN Bourgogne

    Quel superbe article, merci. La Géorgie fait rêver plus d’un naturaliste, c’est indéniable. Ses richesses notamment botaniques paraissent exceptionnelles.

    1. Annik Schnitzler

      oui c’est un beau pays, et j’ai aussi eu la chance de tomber sur un excellent guide pour tout le voyage. Il y avait peu de personnes dans ce groupe: nous étions seulement 6, sans doute par peur de la proximité de la Russie en ces périodes troublées.
      C’est cette guide qui m’a permis de visiter ces forêts exceptionnelles d’ifs, perdues dans le Caucase, en me trouvant en plus un scientifique botaniste passionné et de haut niveau ! bravo Natia

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