Les Galapagos : un voyage hors du temps

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Texte Annik Schnitzler – Photos animalières : Yves Noel Baillard

Iguane marin des Galapagos

Un territoire célébrissime

Les Galapagos sont un des lieux les plus mythiques du monde, par sa biodiversité unique mais aussi par l’aura dont elle a été auréolée depuis la visite de Charles Darwin lors de son célèbre tour du monde, en 1835. Ce serait aux Galapagos qu’il a élaboré sa théorie de l’évolution et de l’origine des espèces, publiée en 1859.

Quelques données de la biodiversité animale qui ont fait la célébrité des Galapagos

  • Reptiles: 22 espèces , dont 20 endémiques ;
  • Oiseaux: 140 espèces, dont 28 endémiques (et 16 sous-espèces endémiques ; une partie d’entre elles est élevée au rang d’espèces par certains auteurs).

Ces îles isolées du continent le plus proche de plus de 1000 km ont offert aux animaux capables de les atteindre des habitats vierges de tout compétiteur.

À partir de ces espèces ancestrales se sont développées d’autres espèces, qui apparaissaient de manière indépendante sur les îles. Il s’agit du processus d’adaptation radiative à partir d’un ancêtre commun. La différenciation entre les îles s’opère grâce à l’éventail des ressources disponibles et à l’action de la sélection naturelle. De nombreuses espèces des Galapagos ont subi ce processus. En voici deux exemples.

Les Pinsons de Darwin

Le groupe des Pinsons de Darwin (13 espèces + 1 aux îles Cocos proches) forme un exemple. L’ancêtre des Pinsons de Darwin serait le Moisson pied-blanc Melanospiza richardsoni, originaire de Sainte-Lucie dans les Caraïbes. Mais le terme « Pinson de Darwin » qu’on attribue aux oiseaux aux Galapagos est une approximation : en réalité, ces oiseaux font partie de la famille des bruants (Embérizidés). Le nom officiel français est « Géospize ». Il existe plusieurs noms en français : le Pinson chanteur qui remplit le rôle écologique des fauvettes, le Pinson charpentier celui des pics, etc. Les moqueurs représentent un autre exemple d’adaptation radiative, mais moins avancée que chez les Pinsons de Darwin (encore au stade sous-espèces).

Ci-dessous: les différents types de « pinsons » en fonction des habitats des îles Galapagos.

Les tortues de Galapagos

Les tortues terrestres ont colonisé cet archipel à partir des côtes sudaméricaines par des radeaux naturels d’arbres qui se détachaient des côtes, emportant les animaux. Certaines d’entre elles ont pu survivre grâce à leur puissante faculté de survie sans nourriture, et aussi grâce à leur long cou, qui leur ont évité la noyade lors des tempêtes.

Ces tortues appartiennent toute à la même espèce Chelonoidis nigra. Toutes sont géantes: un poids moyen de 220 kg pour une longueur moyenne de 1m20. Sur les îles, elles se sont différenciées en une dizaine de sous-espèces différents, qui habitent tous un habitat différent. Par exemple, sur les plus grandes îles, montagneuses et humides, telles que Santa Cruz et Isabela, la végétation est abondante, et les tortues ont des carapaces avec un « dôme en arrière » La hauteur de la carapace fournit un espace de stockage de graisse.

Les îles plus petites et plus sèches, riches en cactus, telles Española et Pinta abritent des tortues avec des carapaces élevées en forme de « selle ». Cette carapace est élevée au niveau du cou, évasée ou retournée au-dessus des pattes de derrière. Ces tortues sont plus petites aussi, les femelles pèsent en moyenne 27 kg et les mâles 54 kg.

ci-dessous trois sous-espèces de tortues des Galapagos: Chelonoidis nigra ssp becki su l’île d’Isabela; Chelonoidis nigra ssp abingdonii de l’île de Pinta (appelé Lonesome_Georgei car le dernier exemplaire, mort depuis une dizaine d’années) et Chelonoides nigra ssp hoodensis de l’île d’Espanola.

Les Opuntia (cactus envahissant en Europe méditerranéenne, mais ici des endémiques !), les Scalesia sont d’autres exemples végétaux de l’endémisme d’une île à l’autre. Ci-dessous les différents types de Scalesia en fonction des îles

Les titres de protection

Cet archipel a bénéficié en 1930 d’une première protection de ses espèces et habitats : en 1934, le gouvernement équatorien promulguait des lois plus strictes à l’occasion du centenaire de la publication de L’Origine des espèces. En effet, les Galapagos ont beaucoup souffert des incursions humaines au cours des siècles précédents, notamment des prélèvements de faune par les pirates et les corsaires. La faune domestique échappée constitue une des graves menaces pour l’extraordinaire faune endémique.

En 1959, c’est l’ensemble de l’archipel qui est déclaré Parc National et la fondation Darwin est créée à Bruxelles. La station Darwin a été construite sur l’île de Santa Cruz en 1960. Ensuite, la colonisation humaine fut dès lors limitée aux zones déjà habitées. Pour limiter et contrôler la contamination par les visiteurs, le service du parc national limite les zones dédiées aux touristes, en 1986 la réserve maritime s’étend à 40 miles autour des îles. En 1978, l’Archipel est classé patrimoine de l’UNESCO. Les activités de protection consistent à protéger les sites et les animaux de tout braconnage; éliminer la faune domestique ensauvagée et les rongeurs ; réintroduire certaines espèces après élevage etc..

Présentation générale de l’archipel

Un archipel d’origine volcanique

L’archipel des Galapagos est situé dans l’Océan Pacifique sud, à environ 1000 km des côtes équatoriennes nord. Il comprend 11 îles, 42 îlots de surface inférieure à 1 km², 26 rochers émergés (surface totale environ 8000 km²). Les altitudes sont de 1500 à 1700m à l’ouest, et de 800 à 900m à l’Est, où se trouvent les volcans les plus anciens. îles, îlots et roches, dont 19 sont de grandes dimensions, sur une superficie totale d’environ 7882 km2.

Comme beaucoup d’autres îles océaniques telles que Hawaii et la Réunion, les Galapagos ont surgi à partir d’un panache magmatique d’environ 100 km de diamètre que l’on appelle un point chaud. L’archipel des Galapagos est en effet localisé à la jonction de 3 plaques tectoniques, qui en se déplaçant, créent des remontées magmatiques. Les îles se forment au fur et à mesure de ce déplacement, ce qui explique que les îles n’aient pas les mêmes âges. Les îles les plus anciennes, Española et San Cristóbal ont entre trois et cinq millions d’années et les volcans sont éteints. Les îles les plus grandes et les plus jeunes, Isabela et Fernandina, ont moins d’un million d’années et sont encore actives actuellement. Ci-dessous, le premier schéma montre la situation des Galapagos par rapport aux plaques tectoniques du nord de l’Amérique du sud; les deux autres schémas illustrent processus de déplacement des plaques et la naissance d’îles volcaniques (Source Internet).

Ci-dessous : des paysages volcaniques dans la partie Est de l’archipel.

Cratère en partie immergé dans l’océan

Ci-dessous: tunnels de lave refroidis (photos 1 et 2). Photo 3: ce hornito qui surplombe une coulée de lave s’est formé par l’expulsion de lave sous-jacente par de la vapeur d’eau en surpression, durant une éruption (île de Santiago).

Cette coulée volcanique s’est figée dans la mer.

Les courants marins

Une des particularités des Galapagos est son climat, frais et sec, ce qui étonnant au regard d’une latitude tropicale. Cela est du à divers facteurs, notamment la présence de différents courants marins.

Les Galapagos sont en effet influencés par la présence de plusieurs courants marins : 3 courants proviennent des régions subantarctiques après avoir longé les côtes du Pérou, et qui apportent des eaux froides et riches en nutriments ; le courant sud équatorial qui provient du centre du Pacifique et qui rafraichit les eaux des îles Fernandina et Isabela, favorable aux grands cétacés), et le Nino qui part de Panama et apporte une forte humidité et des pluies diluviennes.

Source du schéma : Collins et al. 2000

Les courants marins influencent fortement les climats des îles, globalement secs aux altitudes basses, alors que les latitudes sont celles d’un climat tropical humide. Courants et altitudes permettent aussi une zonation des habitats des côtes aux sommets des montagnes les plus élevées, du sec à l’humide, avec aussi des différences en fonction des orientations des montagnes.

La visite des îles Est : Santiago, Santa Cruz, Espanola, Rabida, Santa Fé et Floreana

Ce voyage aux Galapagos (Équateur) fait en compagnie de photographes naturalistes, a eu lieu en 2008. Nous sommes partis de Guayaquil en Equateur, puis avons rejoint un bateau privé (visible sur les deux photos ci-dessous) pour visiter les îles et ilots suivants, accompagnés d’un guide. Car les visites aux Galapagos sont extrêmement encadrées.

Nous avons visité 6 îles, qui sont situées les plus à l’Est. Aucune ne comporte de volcans actifs. Les deux photos au centre et à droite illustrent notre périple en bateau: on aborde la plupart du temps à partir de barques.

Ci-dessous, le voyage île par île. Les numéros correspondent aux étapes de ce voyage. Santa Cruz a été visitée plusieurs fois.

Santa Cruz (étapes 1, 2, 6, 7)

Le volcanisme est éteint sur cette île située à quelque 150 km du point chaud, qui se trouve actuellement sous l’île de Fernandina. Avec ses 986 km² est la plus peuplée de l’Archipel (15 000 habitants). Elle atteint l’altitude maximale de 864m. Très arrosée à partir de 600m d’altitude (1845mm/an), elle est en revanche très sèche à basse altitude (76 mm sur la petite île de Baltra).

Lors de notre arrivée à l’aéroport de Baltra, nous avons la chance d’observer une rareté : la Mouette obscure ou Mouette des laves (Larus fuliginosus) : deux individus se trouvent sur la jetée de l’embarcadère (dont une baguée au tarse droit). Cet oiseau endémique, est l’espèce la plus rare au monde de la famille des Laridés (moins de 400 couples).  

Lors de notre trajet vers Puerto Ayora, nous parcourons des paysages volcaniques de toute beauté : secs à basse altitude, ces milieux sont parsemés d’arbres isolés et de cactus (Opuntia) de quelques mètres de hauteur.

 La forêt apparait à moyenne altitude : il s’agit d’une forêt décidue (qui perd ses feuilles en période sèche).

La forêt devient sempervirente en altitude, et dominée par des arbres du genre Scalesia, couverts de lichens, les forêts à Scalesia. Ce genre de la famille des Astéracées, endémique des Galapagos, est riche de 15 espèces, toutes ligneuses :  3 espèces sont des arbres, qui atteignent 10m de hauteur.

Ces forêts à Scalesia bénéficient sur l’île de Santa Cruz d’un environnent humide et fertile (le plus fertile de tout l’archipel) : outre une pluviométrie favorable, les sols volcaniques sont profonds et riches, et donc aptes à supporter une luxuriante végétation. Nous avons pu observer Scalesia pedunculata couverts de lichens et autres plantes épiphytes, autour des deux cratères éteints de Los Gemelos (600 m). La forêt s’étend sur environ 140 ha, mais elle est menacée par des plantes exotiques envahissantes, lorsque ce peuplement (qui a le même âge) va mourir de mort naturelle en masse. Une partie de cette forêt a été restaurée en éliminant ces plantes étrangères. Ce cas illustre un des dangers de la biodiversité des Galapagos: les espèces invasives introduites par l’homme, échappées de leurs cultures.

El Chato

L’île de Santa Cruz comprend une réserve naturelle, El Chato à Puerto Ayora, qui protège les tortues terrestres. On les observe dans les flaques de boue, qui les protègent des insectes piqueurs. Elles peuvent ainsi dormir pendant environ seize heures dans ces bains de boue, qui les aident aussi à maintenir leur chaleur corporelle et favorise leur digestion.

Les tortues sont une des célébrités des Galapagos. En effet, le nom donné à cet archipel est celui qui était donné à ces tortues, qui ont beaucoup frappé l’imagination de l’un des premiers découvreurs européens, Tomas de Barlanga.

Actuellement, on compte deux espèces sur l’île d’Isabela, et six sur Santiago, Santa Cruz, San Cristóbal, Pinzón, Española. La population totale est de 15 000 individus. Mais au XVIe siècle, elle était estimée à 250 000 spécimens. Elles ont été utilisées par les hommes comme réserve de viande fraîche notamment. Les chèvres qui vivent sur les îles les ont aussi privé d’une partie de leur nourriture, les rats consomment leurs oeufs. La fondation Charles Darwin a sauvé plus de 2 500 jeunes animaux.

Visite de Côte nord de l’île de Sta Cruz, à Caleta Tortuga Negra

Ce beau « Lagon » à eaux turquoises comporte une belle mangrove à palétuviers rouges et noirs et de petites plages de sable. Parmi de nombreuses espèces d’oiseaux, voici les photos d’un héron des laves et d’un héron bleu dans les palétuviers.

Sur l’îlot de Seymour au nord, un petit requin passe à côté de notre barque.

Sur cet îlot, se trouvent de nombreux couples nicheurs de frégate dans les petits arbres et les buissons. Plusieurs mâles sont en parade, d’autres couvent les nids. Ils ne s’éffarouchent guère à la venue des visiteurs, car ils n’ont pas développé d’instinct de défense, puisqu’ils n’avaient aucun prédateur avant la venue de l’homme.

L’ilot comprend aussi de nombreux couples nicheurs au sol de fous à pieds bleus. Leur parade est tout à fait spectaculaire et d’une grande complexité, avec pas balancés et écartements et basculements des ailes, élongation du cou avec la tête dressée, des contacts avec le bec, des prises de brindilles au sol.

La Frégate superbe est présente également avec de nombreux couples nicheurs dans les petits arbres et buissons bas de la partie nord de l’île. Plusieurs mâles sont en parade, d’autres couvent les nids (photos ci-dessous: le mâle en parade)

Les femelles ne font que des passages rapides (photo en dessous-): elles n’ont pas le cou rouge comme les mâles.

Autre oiseau d’une beauté extraordinaire: le Phaéton à bec rouge
Ile de Plaza, côte Est de Santa Cruz

Les iguanes terrestres sont nombreux sur les pourtours rocheux de l’île.

Un superbe iguane terrestre (Conolophus subcristatus) à la station Darwin. Cette espèce est la plus répandue

Quelques photos des mouettes à queue fourchue : plusieurs dizaines de couples à différents stades de reproduction (couvaison, jeunes poussins au nid, jeunes proches de l’envol). La plupart des couples niche dans la falaise et dans les éboulis au pied de cette falaise, d’autres sur le replat herbeux du sommet de falaise.

Rabida (étape 3)

Cette petite île inhabitée de 4,9 km² est connue pour le rouge éclatant de ses plages, lié à la richesse en fer des laves des côtes rocheuses.

Ci-dessous deux photos des otaries des Galapagos: 1 mâle et deux femelles sur la plage; et en troisième lieu, un huitrier d’Amérique inspectant la plage

Ce pélican brun niche dans les falaises proches de la plage. Il nourrit ses jeunes, qui sont alors proches de l’envol

Ci-dessous: quelques photos de l’intérieur de l’île, dans le Palo sento, qui comporte une végétation sèche à Bursera graveolens (Palo sento). ci-dessous: paysage de végétation; Géospize des cactus (= Pinsons des cactus) : plusieurs dans les Opuntia du Palo sento et buissons épineux qui bordent la plage ; tourterelle des Galapagos

Santiago (étape 4)

Côte est de l’île de Santiago (baie Sullivan)

Cette île présente de beaux champs de lave noire récentes (datant de 1900) peu colonisé par la végétation. La plage sableuse servant de lieu de reproduction aux Tortues vertes. Les frégates guettent ce moment en patrouillant au-dessus de la plage pour les attraper et les consommer.

Ces photos ci-dessous montrent de magnifiques iguanes marins (Amblyrhynchus cristatus). Seul lézard marin au monde, il concentre plusieurs sous-espèces, de tailles et de couleurs différentes sur les îles, les plus colorés étant sur Espanola, cf photo dans ce paragraphe).

Bartolomé (étape 5)

Cette petite île iinhabitée de 1,2 km² est riche de nombreux cônes volcaniques éteints.

La petite mangrove à Rhizophora mangle qu’on voit entre les deux plages de sable, s’est développée sur un isthme qui relie un volcan isolé aux autres volcans de l’ile.

Ci-dessous: un peu de botanique. Les deux premières photos montrent la présence du cactus des laves (Brachycereus nesioticus); la troisième : une noix de coco arrivant sur la plage de Bartolomé.

En bordure de plage, les crabes sont nombreux et de couleurs spectaculaires. Ils bordent tous les rivages des Galapagos.

Le Manchot des Galapagos est également présent le long des côtes. IL s’agit de l’espèce la plus petite parmi les manchots. Ceux qui vivent en Antarctique et le long des côtes du Chili sont plus imposants en raison du froid.

Côte nord de l’île de Sta Fé (baie de Barrington)(étape 8)

Cette île fait 24 km² et est relativement plate (sommet à 259m). C’est sur une belle passe marine à eaux turquoises, avec plages sableuses et roches volcaniques, que nous observons une importante population d’otaries des Galapagos s’y trouve: plus de 150 individus répartis sur les deux plages et la barre rocheuse.

Les mâles des harems passent leur temps à pousser des cris rauques et à arpenter les lieux, fièrement dressés, pour poursuivre des femelles ou chasser de jeunes mâles (qui prennent la fuite, les jambes à leur cou ou en nageant à toute vitesse). Les femelles allaitent des jeunes de l’année (encore petits) et des jeunes de l’année passée. Le cri des jeunes ressemble à un petit bêlement de mouton ou de chèvre.

Ci-dessous : Des iguanes marins se prélassent sur les rochers et un iguane terrestre endémique de Santa Fé se régale de fleurs. Un lézard des laves capture des mouches à proximité des otaries.

Espanola

C’est l’île la plus ancienne de l’archipel : presque plate (200m d’altitude à son point le plus haut), elle fait 61 km².

A Punta Suarez, on a pu observer de superbes colonies d’oiseaux de mer, dont les albatros des Galapagos. Il y a plusieurs centaines de couples sur le replat herbeux de l’île (dans des endroits plus ou moins colonisés par des buissons et arbustes). Les couples paradent activement (« escrime » avec les becs et produisent divers sons)et commencent  à pondre.

Ci-dessous : le Fou masqué : plusieurs dizaines de couples nichent sur les replats rocheux du bord de mer.

Géospize fuligineux et Géospize à bec conique (= Pinson terrestre à petit bec et Grand Pinson des cactus) : incroyablement abondants dans tout le secteur (des 100aines dans les buissons, très proches les uns des autres ou par groupes ; sur le chemin, tous les 1 ou 2 m dans certains secteurs, occupés à manger des graines). Chantent abondamment.

De tous les iguanes marins, ce sont ceux d’Espanola qui sont les plus colorés. En voici une photo prise sur Internet.

Floreana (étape 10)

Cette petite île de 173 km2 est la sixième de l’archipel par ordre de grandeur. Elle est avec l’île Espanola la plus méridionale de l’archipel. Elle culmine à 640 m. Elle est habitée par 170 personnes.

Cette île possède des plages aux couleurs très contrastées: ci-dessous: plage olivâtre à Punta Cormorant dû à l’olivine dans la baie d’ancrage du bateau. Mais de l’autre côté de l’île les plages sont constituées de sables clairs

Ci-dessous : Dans une lagune en arrière de la plage, un flamant rose explore la vase à la recherche d’invertébrés.

En conclusion

Ce voyage très riche en observations de la faune est évidemment très incomplet ici, car nous avons vu de très nombreuses espèce d’oiseaux et d’invertébrés, et également une très belle faune lors de nos plongées ou du bateau: requins, raies, dauphins, poissons volants, ainsi que des tortues vertes, qui n’ont pas été mentionnés.

Référence

Fitter J., Fitter D., Hosking D. 2000 Wildlife of Galapagos. Collins.

Rentería, J. L., & Buddenhagen, C. (2006). Invasive plants in the Scalesia pedunculata forest at los Gemelos, Santa Cruz, Galapagos.

Les dessins et photos de pinsons et tortues sont issus de Wikipedia

Remerciements

Je remercie très vivement Yves Noel pour ses magnifiques photos qu’il m’a autorisée à publier ici. Et Damien Saraceni pour son indispensable relecture !

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