Les marais d’Arles et des Baux en Provence

Annik Schnitzler

Ce texte correspond en grande partie aux données collectées dans le cadre d’une présentation sur l’histoire du marais des Baux en mai 2024 au festival de Camargue à Port St Louis. Les données géomorphologiques (textes et illustrations) sont de Hélène Bruneton, Université Aix-Marseille

Présentation du site

Marais des Baux et marais de la vallée d’Arles (marais du Grand et Petit Clar sur la carte ci-dessous) formaient un paysage unique, à l’ouest de la ville d’Arles, entre le massif des Alpilles (au nord) et la Crau (Vieille Crau sur la carte ci-dessous).

Une histoire géologique complexe

Le marais des Baux correspond à une dépression longue de 12 km, large de 1 à 2 km, allongée d’est en ouest, intercalée entre le versant montagneux calcaire des Alpilles et de la Crau. La dépression se rétrécit vers l’ouest par un seuil, le Grand Barbegal. Sur la bordure nord du marais des Baux se trouvent des promontoire rocheux de faible altitude.

A l’ouest de ce seuil s’étendent plusieurs étangs, qui sont les reliquats d’un ancien marais proche du Rhône et de la ville d’Arles. Ce marais est émaillé de pittoresques buttes rocheuses calcaires de faibles altitudes, entre 20 et 64m.

A l’ouest du marais des Baux se trouvent l’ensemble des zones humides et marais de la plaine d’Arles (ci-dessous notés “Marais du Grand et Petit Clar”).

Les événements de l’ère quaternaire

Le marais des Baux se forme entre la fin de l’ère Tertiaire et le tout début de l’ère Quaternaire, il ya 2 à 3 millions d’années. Le premier dessin montre le site avant la formation des marais. La deuxième dessin montre l’apparition d’une zone plus basse, creusée par l’érosion, qui correspond à la naissance des marais.

L’origine du marais des Baux date du dernier maximum glaciaire, entre 30 000 et 20 000 ans. Les vents violents générés par les masses de glace proches creusent des cuvettes en contre-pente par rapport à l’écoulement vers le Rhône. Ces cuvettes sont qualifiées d'”endoréiques perchées”. Les zones les plus surcreusées sont situées au niveau actuel de l’Etang du Comte (la principale) et devant la meunerie de Barbegal. Ces marais sont encore à une altitude supérieure à celle du Rhône (cf carte ci-dessous).

Holocène

Depuis 10 000 ans : le climat se réchauffe et nous rentrons dans l’interglaciaire actuel. Tout au long de l’Holocène, le Rhône accumule des alluvions au fur et à mesure que la mer remonte dans le delta du Rhône. Ce remplissage est de 3 à 4m et ne s’est arrêté qu’avec les endiguements du XIXe et XXe siècle. La remontée des eaux au sein de ce remplissage sédimentaire est en lien avec l’altitude des sources qui remontent avec la montée de l’aquifère du Rhône, et pour ce dernier en relation avec la construction du delta dans le cadre d’une remontée marine après la fonte des glaces.

Le schéma ci-dessous (H. Bruneton) montre l’évolution des paysages en 10 000 ans. On y voit que depuis l’Âge du Bronze (ligne rouge), il y a 3500 ans, la plaine du Rhône était plus basse, et topographiquement en dessous de celles des marais. Deux seuils apparaissent entre la plaine du Rhone et les marais : celui du Castelet et celui de Barbegal (ou Mas d’Agard).

Les marais d’Arles, proches du Rhône, ont été très rapidement connectés à l’aquifère du Rhône, alors que le marais des Baux plus à l’Est en est séparé par le seuil relativement imperméable de Barbegal.

Au fil des millénaires, les alluvions exhaussent le niveau du Rhône, qui finit par avoir une altitude supérieure à celle des marais, ce qui permet aux inondations du fleuve de s’étendre jusqu’au marais des Baux. Toutefois, les alluvions qui s’y déposent sont fines (principalement des argiles) et l’exhaussement du marais est très lent (40 cm entre la fin du Moyen Age et 1956). L’eau du marais des Baux provient des précipitations locales, du drainage de l’aquifère karstique des Alpilles (une partie seulement car il y a probablement des écoulements souterrains vers le nord), et de l’infiltration de l’eau de la nappe de Crau à travers les dolomies et calcaires du massif de Chambremont.

Schéma Hélène Bruneton

Les paysages de l’Holocène, entre 10 000 et 2000 ans, oscillent entre marais à aulnes et à carex, prairies humides et étangs. Du temps des Romains, le drainage était alors plus facile puisque le Rhône et sa plaine alluviale étaient plus bas. Au niveau de la Calade (point jaune et cercle rose au contact avec la butte du Castelet), le niveau romain est 2m sous le niveau actuel. Dans le marais des Baux, les niveaux romains sont à environ 80cm de la surface (cf schéma ci-dessous).

Les Romains édifient un aqueduc amenant l’eau des Alpilles à Arles, ainsi qu’une meunerie, composée d’une série de moulins installés sur la colline de la Pène (photo 1, prise au Musée d’Arles). Il en reste des vestiges (photo 2)

Le climat s’humidifie à la fin de l’époque romaine. Cette tendance très humide se poursuit durant le Haut Moyen Âge, autour des VIème-VIIe siècle. La remontée des eaux est donc générée par un climat plus humide, mais aussi par la détérioration des drainages romains à cette époque.

L’histoire du marais aux temps modernes

Au cours du Moyen Âge, les marais n’ont jamais été aussi hauts dans la plaine d’inondation du Rhône et les inondations sans doute étaient fréquentes. Ci-dessous une représentation de l’environnement autour l’abbaye de Montmajour.

Inondation autour de la butte de Montmajour

Les premiers moines s’étaient installés à proximité de l’eau, au pied de la butte.

Les moines et les pèlerins se rendant au Pardon du 3 mai accédaient à l’abbaye en barque à fond plat en suivant les canaux dont la roubine du roi reliant l’abbaye à la porte de la Cavalerie à Arles. Des noyades sont régulières, certaines étant répertoriées dans les journaux locaux.

A partir du XIIIe, les archives montrent des aménagements dont le mur de Barbegal qui forme barrage et qui arrête les eaux à cet endroit, évitant ainsi les inondations de s’évacuer vers le Rhône et donc d’inonder Arles. Des canaux de la période médiévale et/ou moderne ont été retrouvés sur le seuil nord de Barbegal.

 Il a fait l’objet de conflits entre communautés d’habitants, avec des phases de fonctionnement et des phases d’ouverture.

Ci-dessous : Aspect du paysage au XVIe siècle sur la carte de Pierre Jean Bompar (1594). On voit qu’il existe une zone continue d’étangs entre St Gabriel jusqu’au Marais des Baux.

La butte de Montmajour est située au milieu du marais

Les efforts pour assécher les marais sont importants au cours du Plein Moyen-Age, qui est une période d’expansion des populations. Le besoin de terres se fait sentir pour récupérer celles des marais avoisinants Arles.

« C’est au milieu du XIe siècle que se fit l’assèchement des marais entourant l’abbaye de Montmajour. Il s’acheva par un compromis en 1067 entre elle et les Arlésiens, qui montre d’ailleurs que les moines n’ont pas joué dans ce domaine le rôle qu’on leur a parfois attribué. Ils souhaitaient conserver autour de leur monastère l’environnement aquatique qui leur procurait le poisson nécessaire à leur alimentation. Les Arlésiens en revanche, souhaitaient l’assèchement et l’occupation de ces terres. »

Louis Stouff, historien

On peut comprendre la réticence des moines à l’assèchement. Les textes indiquent que les marais fournissaient aux habitants qui vivaient sur les éminences rocheuses proches (y ompris les moines !) d’abondantes ressources : du poisson (dont la carpe, introduite à partir de l’Europe de l’Est), du gibier et des sites d’élevage du bétail.

Les marais ont ainsi permis à des dizaines de familles de vivre de la pêche. Les poissons regorgeaient dans ces marais ! L’anguille est signalée dans les sites archéologiques proches, de même que la carpe, introduite à l’époque médiévale. Le chaume coupé permettait aussi d’assurer le travail des vanniers qui travaillaient l’osier. De plus, la terre des marais servait à fertiliser les oliviers, abondamment cultivés dans la vallée. Les paysans arrachaient des plaques de boue, appelées moutouso en provençal, qu’ils déposaient au pied des oliviers pour leur conserver de l’humidité par temps chaud.

Pourtant, on continue à proposer l’assèchement des marais. La proposition de Van Ens aboutit partiellement, mais les zones les plus basses (Grand Clar, Marais des Baux) ne peuvent être drainées par gravité.

Les marais au XVIIIe siècle: encore très humides !

Carte de Cassini indiquant que les marais d’Arles et des Baux étaient très humides au XVIIIe siècle

Alors pourquoi vouloir assécher, finalement ?

Les tentatives d’assèchement se poursuivent au cours du XVIIIe et XIXe siècle, au nom de l’hygiène, en invoquant les fièvres, mais surtout pour mettre la main sur des terres qu’on peut rendre fertiles, et surtout pour supprimer des zones de non-droit, où se réfugiaient les réfractaires à la conscription sous l’Empire.

La carte dessine de façon précise les buttes du Castelet-Montmajour-Cordes, ainsi que la série d’étangs allant de l’Etang du Comte au Petit Clar. On voit aussi la succession de systèmes de drainages, mais pas ceux (qui existaient déjà) du Marais des Baux. On voit au nord de l’Etang du Comte une série de petits étangs, au sein d’une zone humide plus grande, qui doit correspondre à l’ensemble du marais des Baux.

L’alluvionnement du Rhône a favorisé l’atterrissement pour les zones situées à l’ouest des buttes du Castelet et de Montmajour : dans ces zones les terrains gagnent 1,5m entre la fin du Moyen Age et 1856, alors que 40cm d’accumulation tout au plus ont pu avoir lieu dans le Marais des Baux.

=> Non seulement les marais occidentaux sont plus facilement drainés, mais leur altitude relative augmente par rapport à celle du marais des Baux : celui-ci est de plus en plus difficile à drainer…

Le dessèchement de la vallée se concrétise toutefois après 1850 avec la création de canaux et de roubines qui recueillent le ruissellement gravitaire en un seul canal, celui de la vallée des Baux. Certains déplorent alors la baisse de biodiversité en oiseaux et en poissons.

Quels paysages offraient les marais avant les drainages du XXe siècle ?

Le marais des Baux a pu osciller, sur des périodes d’ordre centennal, entre étang d’eau libre permanent et roselière/marais à carex, voire prairie humide/aulnaie, selon le bilan hydrique naturel entre pluie et évaporation. Les changements d’environnement ont dû être rapides, ce qui est classique dans les plans d’eau à fond très horizontal et à faible tranche d’eau.

Lors des hauts niveaux, toute la dépression était en eau (zone inondée équivalente à la zone < à 1m NGF, peut-être à 2,5 en incluant la végétation littorale humide.)

Ce beau tableau peint par Vincent Van Gogh en 1888, Coucher de soleil à Montmajour est une illustration de la beauté des paysages en voie d’assèchement à hauteur de Montmajour

Coucher de soleil à Montmajour, Vincent Van Gogh

Malgré ces travaux, les inondations n’ont pas disparu. En 1856, le Rhône a inondé tout son lit majeur entre Tarascon et la Camargue, incluant les marais.

La délégation impériale constate la catastrophe depuis une tour de l’amphithéâtre
(Gravure de M. Laurens ; archives départementales des Bouches-du-Rhône ; photo V. Montel)

Qu’en est-il depuis le début du XXe siècle ?

En 1914, dans le sud des Alpilles, la modernisation de l’agriculture et les besoins des populations expliquent le recours à une irrigation extérieure. Le « Canal de la Vallée des Baux » est décidé vers 1880 et mis en place en 1914 : le piémont sud des Alpilles est irrigué par l’eau de la Durance.

Système de pompage au cœur de l’ancien marais
Les zone en bleu clair sont celles qui sont au niveau sous la mer. Elles restent en eau. Mais tout le reste est asséché.

Renaissance temporaire des marais en 2003

Et pourtant : lors de l’inondation millénaire du Rhône en décembre 2003, les marais sont à nouveau inondés, ainsi qu’en témoigne cette image satellite.

Vue globale de l’inondation de décembre 2003 entre Tarascon et la mer. Le marais des Baux correspond à la langue bleue au-dessus de Saint Martin de Crau.

Ci-dessous: trois photos prises durant l’inondation de 2003 (Timothée Schwarz)

Toutefois, le marais d’Arles n’a pas pu alors jouer pleinement son rôle en raison de la construction du canal de Vigueirat au nord d’Arles. Sur la photo ci-dessous, on voit les eaux du Rhône arrêtées par le canal.

Inondations de 2003 au nord d’Arles. On voit le canal de Vigueirat à droite, qui freine les eaux d’inondation qui devraient s’écouler davantage vers l’ancien marais à droite. Daniel Bounias, accessible sur internet

Depuis, un siphon a été creusé sous ce canal afin de diminuer la durée d’évacuation de l’eau et la partager de manière équitable vers les anciens marais.

Le bilan actuel

Il ne reste donc pas grand-chose de la splendeur de ces marais, dont le visage actuel, à l’image des autres grands anciens marais de France, est consternant : une artificialisation à outrance par des réseaux de canaux aux eaux polluées, et une agriculture productiviste, cultivant céréales, vigne, fourrages artificiels et depuis quelques décennies, une extension de la riziculture

Voici les principaux points négatifs:

  • Perte en biodiversité par la réduction des surfaces d’eau libre et des marais (370 ha contre les 2800 originels)
  • Eaux à chimie influencée par la Durance, à eau moins calcaire, ce qui joue sur la faune aquatique
  • Eaux de mauvaise qualité, très eutrophisées par les effluents urbains et agricoles, peu oxygénées
  • Etangs disjoints, à hautes eaux estivales (différent du fonctionnement naturel méditerranéen)
Les eaux polluées des canaux
Riziculture intensive dans le marais d’Arles.

Quelques sites concentrant la biodiversité du marais

Aujourd’hui, les paysages la biodiversité ne se maintient donc que dans de modestes sites. Des marais d’Arles, totalement asséchés, il ne reste qu’un petit marais d’une centaine d’hectares, dont 23 ha protégés, le marais de Petit Clar situé à l’exutoire du bassin versant de la vallée des Baux et dernier vestige des marais d’Arles. Ajoutons à cela les quelques ripisylves spontanées à peuplier blanc et aulne, évoluant aux bords du canal des Baux.

La zone palustre du marécage d’Ilon, réserve naturelle

Ce marais qui correspond à une partie de l’ancien étang du Comte a longtemps été pêché par la population locale

Cette photo et les deux qui suivent se situent dans la partie la plus humide de l’ancien marais (en partie dans la réserve de l’Ilon)

La partie externe aux marais, le long de la digue bordant le canal

Le long du canal et dans les milieux ouverts adjacents, les anciens marais ont été convertis en prairies humides par un réseau complexe de canaux.

Il y a aussi un peu plus loin, une grande abondance de vignes ensauvagées échappées des vignobles, et qui correspondent à des porte greffes d’origine américaine (cf ci-dessous).

Ce rideau de vignes correspond à la vigne américaine ensauvagée, très répandue dans le sud de la France. Elle est située le long du même canal, mais plus loin.

La faune du marais de l’Ilon

Quant à la faune, la liste établie par le parc naturel régional des Alpilles indique, dans le marais de l’Ilon, réserve régionale, la présence de limicoles (vanneaux, bécassine, échasse blanche), héron pourpré, héron cendré, butor étoilé, et aigrette garzette, oies sauvages, diverses espèces d’oiseaux d’eau, passereaux paludicoles, rapaces inféodés aux zones humides comme le busard des roseaux…etc. On y trouve encore la cistude d’Europe.

Concernant les oiseaux: les espèces nicheuses sont les suivantes: Héron pourpré, l’Oie cendrée, la Foulque macroule, la Poule d’eau, l’Echasse blanche et le Rollier d’Europe. La Vallée des Baux accueille parmi les plus fortes densités de Rollier d’Europe connues en France. Avec 50 à 80 couples, c’est jusqu’à 10% des effectifs nationaux. Cette espèce niche dans la ripisylve située entre marais et canal de drainage et chasse dans les prairies et les marais. Pour ma part, j’ai vu en une sortie ce mois d’août un rollier dans les champs, et une colonie d’aigrettes garzettes dans une prairie humide.

Ci-dessous: le rollier d’Europe (photos Timothée Schwarz).

Mais le plus spectaculaire est la migration des hirondelles rustiques, qui se rassemblent dans le marais des Baux en grand nombre en automne. Ces hirondelles proviennent principalement d’un couloir allant de la Scandinavie du Sud au Sud de la France, en passant par les vallées du Rhin et du Rhône, selon une étude effectuée entre 2006 et 2019 par l’Association A Rocha France.

Migration des hirondelles dans le marais des Baux. Photo Timothée Schwarz

Ne devrait-on pas changer de stratégie ?

Le modèle d’agriculture biologique apporterait certaines solutions économiquement et écologiquement intéressantes, en supprimant les motopompes. En effet, le coût de l’électricité augmentant, l’agriculture intensive de moins en moins intéressante économiquement.

On peut toutefois penser qu’un arrêt de pompage conduira à un vaste plan d’eau dans le marais des Baux. Cependant, celui-ci étant très sensible aux variations de bilan hydrique (saisonnalité, évapotranspiration…) une véritable étude hydrogéologique est nécessaire pour en modéliser les conséquences, en particulier en termes d’échanges hydrologiques entres les différents marais.

Revenir à un fonctionnement non intensif de l’agriculture apporterait de multiples bénéfices aux paysages et aux hommes. Arrêter les pompages et faire revenir l’eau (selon des modalités à discuter) ferait revenir des paysages plus humides et plus diversifiés, accueillant une diversité plus élevée en espèces sauvages.

Ci-dessous: ces deux photos deux paysages qui sont côte à côte. Celui de gauche correspond à une zone où les pompages ont été arrêtés: le paysage est devenu plus humide ainsi qu’on peut le voir en regardant la photo de droite, qui continue les pompages.

Les effluents agricoles et urbains ont causé une importante eutrophisation qui contribue à mettre en danger certaines espèces aquatiques. Un meilleur contrôle de la qualité des effluents est indispensable.

Les atouts des marais des Baux et marais alentour

  1. Une fonction naturelle de déversoir des inondations du Rhône
  2. Un puissant réservoir d’eau en cas d’accentuation des sécheresses
  3. Un haut lieu de biodiversité, lieu d’hivernage, de repos, de reproduction de nombreuses espèces
  4. Un lieu d’expérimentation pour évoluer vers une agriculture biologique moins polluante

Remerciements

Un grand merci à Timothée Schwarz, Gaetan Ploteau et Jean-Michel Pirastru pour les visites et conseils.

Références

  • Bruneton, H., Lippmann-Provansal, M., Leveau, P., & Jorda, M. (1998). Le marais des Baux archéologie et paléoenvironnements. Méditerranée90(4), 31-40.
  • Froissart Y., Les anciens marais des Baux seront-ils remis en eau ?, Espaces naturels, avril 2010, n°30. Disponible sur : http://www.espaces-naturels.info/anciens-marais-baux-seront-ils-remis-en-eau
  • Rouquette J.M. et Bastié A. L’abbaye de Montmajour. Editions du patrimoine
  • Les Alpilles 2007. Editions Les Alpes de lumière
  • Leveau P., Walsh K., Bertucci G., Bruneton H., Bost JP, Tremmel B. 2000 Le troisième siècle dans la Vallée des Baux : les fouilles de la partie basse et de l’émissaire oriental des moulins de Barbegal Revue archéologique de Narbonnaise 33, 387-439 https://www.persee.fr/doc/ran_0557-7705_2000_num_33_1_1573
  • Schnitzler-Lenoble, A., Arnold, C., Guibal, F., & Walter, J. M. (2018). Histoire de la vigne sauvage, Vitis vinifera ssp. sylvestris, en Camargue/Wild grapevine Vitis vinifera ssp. sylvestris in Camargue, southern France. ecologia mediterranea44(1), 53-66.
  • Stouff L. 1993 La lutte contre les eaux dans les pays du bas Rhône XIIe-XVe siècles. L’exemple du pays d’Arles. Méditerranée Année 1993 78 pp. 57-68

carte de Cassini (https://fr.wikipedia.org/wiki/Carte_de_Cassini) ci

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