La république d’Arménie se situe sur les limites géographiques du Petit Caucase et en Asie mineure. Elle occupe environ 10% du nord est du plateau arménien, entre 35° 50‘ et 40° 15‘ de latitude nord. C’est un pays montagneux, avec une altitude moyenne autour de 1850m.
Commentaire des cartes : à gauche situation géographique de l’Arménie en Transcaucasie. On voit que le pays est très montagneux, avec le lac Sevan en son centre. Au centre, l’Arménie et les pays voisins. À droite, notre parcours photographié sur un carnet de note. Les points entourés au stylo correspondent à nos arrêts.
Notre voyage a eu lieu en juillet 2023 avec la Société Botanique de France. Nous avons parcouru la plaine d’Ararat au sud, puis remonté vers le nord ouest en direction du lac Sevan, Nous avons rejoint le parc national de Dilijan, puis nous avons obliqué vers l’ouest, à Spitak et Gyumri. Le dernier jour nous sommes montés vers le sommet de l’Aragats (cf carte à droite : les points du voyage sont notés au stylo sur le carnet de voyage).
La république d’Arménie se situe sur les limites du Petit Caucase et en Asie mineure. Elle occupe environ 10% du nord est du plateau arménien, entre 35° 50‘ et 40° 15‘ de latitude nord. C’est un pays montagneux, avec une altitude moyenne autour de 1850m. Le Mont Ararat, avec ses 4090 m, est le plus haut sommet du pays.
Quelques points de géologie
L’Arménie est située dans une zone de tectonique active, car elle est située dans la zone de collision des plaques tectoniques de l’Arabie et de l’Eurasie. Cela explique la fréquence des séismes de magnitude élevée (le séisme de 1988 de 6.9 sur l’échelle de Richter qui dévasta la région de Spitak, et qui a provoqué la mort de 30 000 personnes, en est un exemple dramatique). Cette zone est aussi riche en volcans et en coulées de laves.
Cette situation géologiquement instable explique également la présence de lacs, qui se sont développés dans les zones d’effondrement. Le plus important de ces lacs est celui de Sevan, au centre du pays, situé à 1900m d’altitude.
Ce lac a perdu une partie de sa surface naturelle lors de l’époque soviétique. Une partie de ses ressources a été utilisée pour l’agriculture : ce projet désastreux établi en 1933, a eu des conséquences sur le niveau d’eau qui est descendu de 20m, et de pollution avec apparition d’algues bleues et de bactéries. L’abaissement des eaux a transformé l’île de Sevan en péninsule. Depuis, le niveau est partiellement remonté, mais plus bas de plusieurs mètres cependant.
Quelques illustrations de la nature volcanique de l’Arménie
Colonnes de basalte se détachant du ciel en arrière-plan, avec leurs débris sur les flancs de la vallée.
À gauche : paysage volcanique du mont Aragat, représentant des coulées de lave très érodées. Au centre, volcan érodé avec tunnel de lave enfoui dans la végétation. À droite, coulée de basalte au col Vardenyats
Commentaire des trois photos ci-dessus : à gauche, une falaise de tuf, qui correspond à une consolidation de débris volcaniques, généralement de taille inférieure à quatre millimètres, sous l’action de l’eau et formant un conglomérat. Le tuf est très utilisé dans la construction. La photo du centre représente de curieuses formations de petites boules sur une roche volcanique.La photo de droite est celle du mont Arai Ler (montagne d’Ara), un volcan éteint proche du mont Aragat, d’altitude 2577m. Il évoque la mémoire du roi Ara, et l’amour que lui portait la puissante reine d’Assyrie, Semiramis. Selon la légende, Ara le Beau qui avait refusé ses avances, a été tué lors d’une bataille que la reine a alors provoquée. Son corps repose au sommet de cette montagne.
Quelques points sur le climat
Le climat est relativement doux, en raison de la situation biogéographique particulière du pays. Il bénéficie d’une part de l’effet tampon des chaînes montagneuses du Grand Caucase d’une part, et de celles des deux mers intérieures proches, la Mer Noire et la Mer Caspienne. Cela explique que le pays ait été un refuge pour la flore durant les glaciations du Quaternaire, comme par exemple le poirier.
Les températures moyennes de 22°C en juillet et août, et -1°C en hiver. Les précipitations varient de 480 mm dans le sud, très sec, à 840 mm au nord, qui sont sous influence de la Mer Noire. En haute altitude, au-dessus de 1300 m, l’hiver est particulièrement neigeux et dure plusieurs mois.
Les forêts et les prairies
En raison de la variété des roches, des types de paysages et de sol, et de la douceur des climats à basse altitude, cette région du sud Caucase est considérée comme un centre important d’endémisme. Par ailleurs, la Transcaucasie, dont l’Arménie, est une zone de passage des flores asiatiques, africaines et européennes, et de ce fait très riche en espèces. Enfin, cette partie du monde a servi de refuge durant les glaciations, et certains taxons y ont été conservés alors qu’ils avaient disparu plus à l’Ouest.
Pour toutes ces raison, le WWF (World Wildlife Fund) a identifié l’Arménie comme faisant partie des 25 hot-spots de biodiversité dans le monde.
Les forêts
Les forêts d’Arménie ont été largement exploitées et ont perdu des surfaces conséquentes au cours des siècles précédents. En effet, il est établi que 35% du pays était couvert de forêts il y a 4000 à 6000 ans. Cette déforestation s’est accentuée au cours du XVIIIe siècle : il ne restait alors que 18% de surface forestière au cours de ce siècle. En 1990, la surface forestière s’est encore rétrécie, atteignant 11,2% en 1990.
Les forêts humides
Au nord-ouest du lac Sevan, dans la province de Tavush, les forêts y sont encore bien représentées (72% du total des forêts du pays). Elles bénéficient des apports humides de la Mer Noire, et d’un ensoleillement important, en raison de la continentalité (le bilan de la photosynthèse y est plus élevé qu’en climat atlantique). Les espèces arborescentes les plus fréquentes sont le hêtre oriental (Fagus orientalis), plusieurs chênes (Quercus iberica et Q. macranthera), les charmes (Carpinus betulus), l’érable plane (Acer platanoides). On y trouve également le frêne (Fraxinus excelsior), le tilleul et l’orme.
Nous avons pu visiter une belle forêt dans le parc national de Dilijan, au nord ouest du lac de Sevan. Elle intègre l’if, un conifère très rare (inclus dans le livre rouge d’Arménie, qui correspond à la liste rouge de l’UICN russe des espèces végétales et animales en danger). Ce parc créé en 1958, est situé près du village de Aghanavank. Les ifs occupent une surface de 25 ha entre 1000 et 1200m, disséminés dans une hêtraie.
Certains arbres peuvent atteindre 25m de hauteur pour 1m de diamètre, et ont sans doute plusieurs siècles d’existence.
Commentaire des photos ci-dessus : petit if régénérant en forêt, mais ces jeunes ifs arrivent très rarement à maturité. Au centre : à l’inverse, la régénération du hêtre est importante, notamment dans les trouées. A droite : le hêtre est également présent autour des couronnes des ifs.
Les raisons pour lesquelles cette petite forêt a conservé les ifs sont inconnues. Mais la présence d’un monastère du 11-13ème à proximité pourrait peut-être être une des raisons possibles, car l’if est une espèce sacrée en Arménie, symbole de victoire, et des arbres sont souvent plantés autours des monastères. Dans le cas présent, le monastère en ruine n’est pas entouré d’ifs, mais ces arbres se situent sur le versant en face. Certains semblent avoir été plantés (ils sont alignés), mais c’est une exception (cf ci-dessous).
Ces ifs sont de plus en plus nombreux vers les hauteurs, où ils peuvent former des sous-bois parfois denses. Malheureusement, leur histoire est inconnue.
D’autres types de forêts montagnardes humides sont les saulaies (plusieurs espèces de saules) qui occupent les fonds de vallon parcourus par des rivières, et des forêts de recolonisation d’anciens pâturages, où le peuplier tremble (Populus tremula) est l’espèce la plus fréquente. Ils y forment des peuplements du même âge (cf centre supérieur de la photo). Ces deux types de forêts sont visibles dans cette vallée parcourue par la rivière Trchkan.
On trouve aussi de jeunes forêts de chênes (Quercus macranthera). En montagne (ici celle d’Aragat), la chênaie d’altitude (2028m) recolonise certains versants après abandon des pâturages. Ces arbres restent petits (5m environ) mais occupent totalement l’espace des anciennes prairies en quelques décennies.
Certains versants secs sont colonisés par des genévriers (Juniperus polycarpos)
Les forêts sèches
Ces forêts couvraient le sud du pays mais sans doute de manière clairsemée, car le climat a connu plusieurs périodes de sécheresse au cours des périodes glaciaires. La forêt s’est reconstituée à l’Holocène, mais a été très tôt défrichée par les populations humaines, dès le Néolithique. Les paysages de cette partie de l’Arménie sont donc très ouverts.
Les paysages représentés ci-dessous sont ceux des montagnes proches de la plaine d’Ararat, avec une végétation très sèche. (en dessousà droite: une plante en coussinets très spectaculaire: Gypsophila aretioides
Les prairies
Les poiriers (Pyrus) occupent certains de ces espaces anciennement pâturés. Le genre Pyrus est riche en espèces (32 répertoriés dont 12 sont endémiques à l’Arménie). C’est une espèce typique de l’Eurasie. On le trouve dans les milieux secs ou plus humides, colonisant les prairies et les pâturages. On le voit dans les trois photos ci-dessous. La photo du centre est celle du plus gros individu (Pyrus gergerana) du pays. Il se trouve sur la route menant au village de Herher, au sud du pays. La photo à droite représente un petit poirier couvert de poires.
Plusieurs arrêts botaniques en altitude nous ont permis d’admirer de belles prairies riches en fleurs, où nous sommes montés en 4X4.
Ci-dessus: prairie à marguerite (Leucanthemum vulgare) et campanule (Campanula glomerata)
Ci-dessus : Campanula globemata, Inula orientalis, Knautia montana (qui atteint 1 à 2m de haut)
Dans les parties aux sols les plus riches, certaines prairies subalpines atteignent 2 m de hauteur, avec quelques espèces géantes.
Ci-dessus : Erigeron venustus à gauche; au centre et à droite: Cephalaria gigantea, qui atteint 3 m de hauteur !
Quelques beaux insectes sur les fleurs d’altitude.
Et les animaux ?
L’Arménie, comme les pays proches, était très riche en grande faune, en raison de la variété de ses habitats, et de la situation de corridor entre Europe, Afrique et Asie qui explique qu’on trouve dans ce pays, comme dans toute la Transcaucasie, des espèces provenant de ces trois continents. La faune herbivore par exemple incluant le mélange étonnant suivant : aurochs, bison du Caucase, cerf, élan du Caucase, cheval sauvage, onagre, chevreuil, mouflon, chèvre sauvage, sanglier, gazelle. Pour les carnivores : lion, tigre, panthère, chacal, loup et ours. Une richesse faunistique à peine pensable en Occident ! Aujourd’hui, il reste quelques loups, ours et une poignée de panthères. Le chacal refait son apparition. Une bien maigre survivance !
Quelques précisions sur le tigre et le lion. Ces deux espèces ont colonisé l’Asie mineure à la fin du Pléistocène et au cours de l’Holocène. Le tigre venait de Chine et d’Inde, le lion de l’Afrique via le Moyen Orient. Leurs territoires se sont croisés notamment entre Est de la Turquie et nord de l’Iran. Le tigre vivait jusqu’au XIXe siècle autour du Mont Ararat où il était chassé par les Romains pour les cirques. Le dernier tigre d’Arménie a été tué en 1948. Quant au lion, il avait déjà disparu à l’Age du Bronze.
Sur ce dessin photographié au marché d’Erevan ci-dessous), est représenté un combat entre aigle et loup. Cela peut arriver : j’ai observé la même chose en Italie, dans le parc national des Abruzzes ! et j’ai vu des aigles en Arménie. Un beau spectacle.
A ce même marché, les tableaux représentant le mont Ararat et Noé sont nombreux démontrant toute l’importance de ce superbe volcan dans la culture arménienne
Quelques aspects culturels de l’Arménie
Le Matenadaran ou Institut Machtots de recherches sur les manuscrits anciens est situé à Erevan. Il compte plus de 17 000 manuscrits dont certains datent du Haut Moyen Âge. La tradition fait remonter l’invention de l’alphabet arménien par Mesrop Machtot en 405. Ce musée est inscrit au registre international Mémoire du Monde de l’UNESCO.
Ci-dessus : le musée et ses manuscrits anciens. Au centre : un Christ du Xe siècle. Le Christ et les apôtres ont les yeux bridés, ce qui a évité qu’ils soient détruits par les Mongols. À droite, un traité de botanique (herbes médicinales) du XVIIIe siècle
Un génie arménien : Anania de Shirak
Anania de Shirak (610-685) est considéré comme le plus grand scientifique du Moyen Âge : mathématicien, géographe et astronome, aussi dénommé « le père des sciences exactes de l’Arménie ». Aucun de ses écrits n’a été publié en Europe de l’Ouest avant 1939, et il y est encore totalement inconnu, et ceux qui ont été publiés en Russie et en Arménie ne le sont qu’en éditions limitées. Cette statue le représente debout sur une terre ronde. En effet, Anania, qui avait été éduqué à Constantinople, enseignait grâce aux écrits grecs, que le monde était une sphère, directement éclairée par le soleil. Il disait aussi que la lune reflétait la lumière du soleil, et non qu’elle était elle-même source de lumière comme le prétendaient les philosophes de son temps. Il avait aussi compris l’influence de la lune sur les marées et que le soleil était de dimensions bien plus imposantes que la lune, parce qu’il était situé à bien plus grande distance.
Cimetière de Khatchkars (IXe_XVIe siècles) de Noradouz
Un khatchkar (pierre à croix) est typique de l’art arménien. C’est une stèle sculptée de plusieurs croix ornementales, avec parfois des scènes de vie et des inscriptions de type commémoratif ou votif). Ces stèles mesurent de 1 à 2m en fonction de la fortune des propriétaires. Le christ est représenté dans sa nature divine, en arbre de vie.
Le très beau cimetière de Noradouz comporte une partie ancienne avec plusieurs centaines de Khatchkars.
Ci-dessus : la partie ancienne du cimetière, avec stèles décorées. Au centre, une sculpture représentant une scène de la vie.
La partie moderne comporte quelques statues. Il y a aussi la tombe d’un prêtre qui a vécu entre 1780 et 1870. Il guérissait les gens du village des phobies. La légende s’est maintenue jusqu’à nos jours : la plus âgée des femmes du village vient avec une personne atteinte de phobies, prie et casse une bouteille devant sa tombe.
Les monastères
Nous en avons visité plusieurs. Le monastère de Novarank se situe avant Djermouk, au sud du pays. Il a été détruit en 1930 et reconstruit par une riche famille arménienne.
Les photos montrent que le monastère est perdu dans une vallée tranquille aux rochers rouges (période géologique du Dévonien) spectaculaires.
Nombreuses sont les ex votos qui parsèment les murs de ce monastère.
Monastère de la presqu’ile d’Artanish
Fabrication traditionnelle du pain, culture de l’esturgeon
Quelques curiosités culinaires : la fabrication du pain arménien, qui demande une grande dextérité et se fait à deux personnes.
En Arménie, il existe plusieurs variétés sauvages de céréales qui ont sans doute été domestiquées en Transcaucasie. Notre guide botaniste Anna Asatryan, chercheur à l’Académie des Sciences d’Arménie, a reconstitué tous les types de pains qu’on peut trouver dans son pays, avec différentes espèces de céréales qui poussent aussi à l’état sauvage.
La pisciculture de l’esturgeon, une merveille culinaire, inconnue en Occident ! Une chair grasse et succulente, magnifiquement cuisinée.
Et le retour du vin arménien, après plusieurs décennies d’absence en raison de l’interdiction russe. L’Arménie est un des foyers de la domestication du vin, avec la Géorgie. Les anciens cépages ont été retrouvés et cultivés à nouveau. Nous avons pu en déguster plusieurs.
Hommage aux soldats arméniens
Il n’est pas possible de traiter ici la situation politique de l’Arménie, toujours difficile, mais je l’évoque par les hommages nombreux dans les villes, qui sont rendus aux soldats tombés au front lors du récent conflit arméno-azerbaidjanais (2021-2023). Ici, à à Gyumri, une photo du mort, une petite fontaine, des fleurs, un banc témoignent de la douleur des proches.
Cette situation difficile éloigne l’Arménie des circuits touristiques classiques. C’est bien dommage pour ce petit pays courageux et bien malmené par l’histoire.
En conclusion : ces quelques jours passés en Arménie m’ont beaucoup apporté, tant sur sa nature que ses richesses culturelles et ses habitants.
Quelques références
Chahoud, J., Vila, E., Bălăşescu, A., & Crassard, R. (2016). The diversity of Late Pleistocene and Holocene wild ungulates and kites structures in Armenia. Quaternary International, 395, 133-153.
Sébastien Joannin, A. Capit, V. Ollivier, O Bellier, B. Brossier, et al.. First pollen record from the
Late Holocene forest environment in the Lesser Caucasus. Review of Palaeobotany and Palynology,
2022, 304, pp.1047
Sayadyan, H. Y. (2005). Landscape diversity, planning and optimal forest cover in Armenia. Annals of Agrarian Science, 3(2), 38-42.
Schnitzler, A., Hermann, L. (2021). Quand le tigre et le lion cohabitaient en Asie. Pour la Science, 527(9), 58-64.
C’est très instructif et merci car en plus c’est complet. J’applaudis votre travail, sincèrement, Éric Hochorian
J’ai passé 6 mois en Arménie, rencontré le peuple dans des villages ruraux en pleine montagne. Oui c’est un pays qui mérite d’être connu pour ses valeurs et sa richesse de coeur. Sans oublier la géologie et son Histoire. J’ai vécu à nouveau l’Arménie grâce à vous. Merci, merci, merci. Je suis actuellement en Géorgie. Bien à vous. Jocelyne Constant.
C’est un superbe reportage sur l’Arménie et de très belles photos sur les forêts et la flore et les sites qui peut encourager les touristes à découvrir ce pays tous mes compliments
Quel plaisir de vous lire in situ!
Je suis en ce moment en vacances en Arménie et précisément en cet instant à Dilijan, en provenance de Goris.
Merci donc pour votre bel article qui enrichit mon voyage.
Une approche très utile sur les espaces forestiers en Armenie et sur la flore d’une richesse inouïe. C’est d’autant plus utile que l,’Arménie ne possède pas suffisamment de massifs forestiers, d’où quelques programmes de reboisement,encore trop.peu développés et pourtant d’une absolue nécessité.
On peut échanger si vous voulez. Je suis professeur université en geographie et spécialiste de l’Arménie (depuis plus de 20 ans).
Bravo Annick ! Ce site est très intéressant et l’Arménie comme la Géorgie aussi !
Et bien sûr les peuplements d’ifs sont à voir comme ceux situés en Provence ! L’If, une espèce vraiment à part d’un point de vue phyto-écologique. J’ai même vu des peuplements de vieux ifs pousser sur des éboulis sans aucune espèce à proximité ! Quelle résilience !
J.Ph. CHARLES
Admirablement bien détaillé dans tous les domaines…!
merci ca fait plaisir ! quel beau pays !
Très intéressant reportage qui aborde l’Armenie avec un regard neuf et original, peu connu. Vous êtes sortis des sentiers battus et c’est un réel plaisir de se retrouver sans la nature.
J’ai visité et découvert ce magnifique petit pays en octobre 2020. Je noterai en plus de vos descriptions parfaitement exactes, le caractère particulièrement généreux, humain, fiable, lettré ,instruit, de sa population. Les enfants, les anciens, les familles sont protégés.
Que l Arménie intègre l’Europe !