Les gorges du Gardon : un joyau du Languedoc oriental

Texte Annik Schnitzler ; données : Michel Wienin

Situées au nord de Nîmes, dans le département du Gard en Occitanie, les gorges du Gardon forment un paysage boisé de toute beauté, dont les géoformes contrastent avec le vaste plateau de garrigues qui les entourent. Leur histoire naturelle et humaine mérite qu’on s’y attarde.

La photo ci-dessus montre le paysage pittoresque des gorges du Gardon dans le bois des Couffines.

Ci dessus : à gauche et au centre, situation des gorges au sud de la France, et dans le complexe écologique des garrigues. A droite, les gorges. Carte de l’IGN

Géologie et hydrologie

Ces gorges sont taillées dans le calcaire rigide de l’Urgonien. datés de 115 à 110 millions d’année dans un contexte marin. L’épaisseur de ces anciens sédiments atteint ici 350m.

Les gorges du Gardon se sont formées il y a 6 millions d’années, par érosion intense dans ces calcaires urgoniens, suite à l’abaissement majeur (plus de 1500m) du niveau de la mer Méditerranée lors de la “crise de salinité messinienne“.

Les eaux du Gardon proviennent des Cévennes. Le bassin versant est de 2014 km². Sa longueur est de 130 km, le débit moyen de 35 m3/s, mais avec des maxima de 5000 m3/s, très soudain, nommés localement gardonnades.

Ce schéma représente le bassin versant du Gard, qui inclut le vaste réseau hydrographique des Cévennes.

Entre Ners (5 km en aval du confluent) et le milieu des gorges, le Gardon ne coule pas toute l’année. Durant l’été, le lit est souvent à sec sur de longues sections à l’exception de quelque fosses un peu plus profondes de son lit. L’essentiel de l’eau est alors uniquement souterrain: l’eau s’écoule dans les karsts profonds des gorges, dans les fissures, les grottes et les galeries souterraines (dont la longueur totale est estimée à 24 km). Ci-dessous: 3 photos prises en avril 2023 dans le lit du Gardon presque à sec, en amont et à hauteur du pont St Nicolas.

L’alimentation en surface est cependant assurée par des sources pérennes (des griffons) en bordure du lit mineur.

Ci-dessous : une série de griffons à hauteur de la grotte Saintt Vérédème.

À l’automne, les débits sont à nouveau alimentés par de grosses crues suite aux fortes pluies sur les Cévennes (épisodes cévenols). Les plus fortes crues sont nommées gardonnades. Elles restent dans les annales de l’histoire en raison de leur soudaineté et leur violence. Ci-dessous, une crue spectaculaire en 2002 au niveau du point St Nicolas. Tout comme celle de septembre 1958, cette crue a dépassé largement le tablier et détruit le parapet (>20 m au-dessus du fond du lit !).

Crue de 2002 à hauteur de St Nicolas

Un haut lieu de biodiversité

Le paysage actuel du Gardon est presque totalement boisé par une chênaie verte en pleine croissance, et un et une forêt alluviale à peupliers blancs en bordure de rivière. Il y a moins de 100 ans, le paysage ne l’était pas car totalement utilisé pour divers usages (pâture, bois, charbonnage etc…). Mais avec l’arrêt progressif des usages traditionnels au début du XXe siècle, la nature a repris ses droits.

Les milieux remarquables des gorges sont actuellement protégés (cf carte ci-dessous)

Il existe une Réserve Naturelle Régionale des Gorges du Gardon au cœur des gorges (en rouge sur la carte ci-dessus), sur la commune de Sanilhac-Sagriès. Localisée en grande partie sur la rive gauche du Gardon, entre le pont Saint Nicolas et Collias, elle s’étend sur 491 ha de terrains appartenant à la commune et au Conservatoire des Espaces Naturels du Languedoc-Roussillon. d’Occitanie.

Par ailleurs, les gorges du Gardon ont été désignées réserve de biosphère par l’UNESCO, coordonnée par le syndicat mixte des gorges du Gardon en 2015. D’une superficie de 455 km2 (en vert sur la carte), elle englobe 26 communes, soit une population d’environ 250 000 habitants, avec les villes d’Uzès et de Nîmes. Son aire centrale forme une superficie de 78 km2, sa zone tampon une superficie de 139 km2 et son aire de transition une superficie de 238 km. En 2017, dans le cadre du réseau européen d’espaces naturels Natura 2000, le Ministère a désigné « le Gardon et ses gorges » comme zone spéciale de conservation. Celle-ci devrait permettre de préserver les habitats naturels remarquables du site ainsi que les espèces animales qui y vivent, telles que les chauves-souris et le castor d’Europe.

Les gorges du Gardon sont labellisées Grand Site de France et ont rejoint le réseau des Grands Sites de France.

Une riche histoire humaine

Lse gorges n’ont jamais été habitées de manière dense pour plusieurs raisons: manque d’eau, sols non cultivables, chaleur élevée dans les gorges l’été. Actuellement, les hameaux et villages (un total de 12) sont établis sur le plateau calcaire bordant les gorges, au contact des territoires cultivés. Il existe aussi quelques mas (ou fermes) dans les vallons adjacents. Mais des vestiges d’habitats permanents ou temporaires ont été trouvés dans les gorges, notamment dans les grottes et abris sous roche qui dominent la rivière. A la Protohistoire, les hommes se sont ainsi installés sur les promontoires pour y construire des sites fortifiés (des oppida). Des ermitages ont été trouvés dans des fonds de vallon et les abris sous roches. L’histoire très riche de ce milieu invite donc à de nombreuses excursions, naturelles et historiques.

Mes visites dans les gorges du Gardon

J’ai effectué plusieurs visites le long des gorges, pour y admirer le paysage, pour y nager l’été, ou pour parcourir les forêts aux alentours. J’ai aussi pu visiter des lieux moins connus grâce à Michel Wienin, Michel Wienin, scientifique et spéléologue chevronné, ancien président de la Société Cévenole de Spéléologie et Préhistoire du club d’Alès (Gard). Citons notamment ma visite récente au gouffre de l’Espélugue, qui connaît un processus rare d’effondrement et qui est très étudié par les spéléologues et les géologues (voir mon article à ce sujet :

Quelques visites nouvelles

Visite de la grotte du Barrage : un beau parcours souterrain en compagnie de 5 spéléologues le 11 mars 2021

La grotte du Barrage se situe sur le territoire de la commune de Saint-Anastasie dans le Gard. Elle est connue des spéléologues pour ses bauges et ses griffades d’ours des cavernes découvertes par Michel Wienin et Jean-Louis Galera qui nous guidaient. Les autres spéléologues recherchaient aussi des traces de corrosion liées aux déjections très anciennes de chauves-souris qui auraient peut-être vécu à la même époque que les ours des cavernes, au cours du Pléistocène supérieur, voire encore avant.

Atteindre la grotte suppose une belle balade de descente vers les gorges du Gardon. Le paysage est superbe avec une vue splendide sur le Pont St Nicolas, et ce malgré un temps plutôt maussade. Le point précis de l’entrée de la grotte se situe juste au-dessus des ruines de l’ancien barrage tout en bas, d’où vient le nom de la cavité. Son entrée est protégée par un plaque métallique étroite (cf photo ci-dessous) qui débouche après descente raide dans la diaclase étroite et glissante et reptation du boyau d’entrée.

Ci-dessous: situation de la grotte, entrée de la grotte et rencontre avec quelques habitants actuels de la grotte : un grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) pendu sur les parois, et le scorpion noir à queue jaune (Euscorpius flavicaudis) à droite. Il y a aussi des traces de castor qui se réfugient dans les grottes lorsque le niveau du Gardon est trop bas. Mais je n’en ai pas de photos.

S’en suit une remontée glissante de la Galerie des Ratapanades ou des Bauges, parsemée de nombreuses bauges à ours et de griffades sur les parois.

Ci-dessous: plusieurs bauges d’ours des cavernes creusées sur le sol. A droite, un clin d’oeil montrant que certaines bauges sont difficiles d’accès !

Sur la photo ci-dessous, on devine une succession de bauges de différentes tailles. Elles peuvent correspondre à un certain choix fait par les animaux en fonction de leur taille (oursons et mère ?).

Superbes griffures d’ours des cavernes, que les ours ont faites durant leur période de repos hibernal

Quelques mots sur l’ours des cavernes (Ursus spelaeus)(cf représentation ci-dessous). Il s’agit d’un herbivore de grande taille qui vivait en Europe au Pléistocène, et qui a disparu après le maximum glaciaire, il y a 20 000 ans environ.  Leur extinction n’est pas unique, bien d’autres espèces ont disparu à la même période :  mammouths, rhinocéros, mégacéros, hyènes des cavernes, lions des cavernes. Les raisons sont multiples, parmi lesquelles les changements climatiques, qui modifient les habitats favorables qui s’accélère, aux environs de 22 000 ans Cal. BP pour les Alpes. Une grotte célèbre des gorges du Gardon a d’ailleurs évoqué cette riche faune pléistocène, la Baume Latrone.

Le parcours dans la grotte, qui a duré toute la journée, a permis notamment de trouver de multiples traces brunes correspondant aux déjections anciennes de chauves souris. Ce sont des agents actifs de corrosion de la roche.

Sur ces 3 photos on voit successivement: l’éclairement de la paroi avec la lampe UV; le prélèvement de la couche organique, faite de laminations noires et rouges d’origine organique (guano de chauves-souris minéralisé).

Les formes en creux du plafond sont des « bell holes » ou biocoupoles en forme de cloches utilisées et fabriquées par les chauves-souris par corrosion du calcaire.

Sans oublier les très belles concrétions calcaires qui parsèment cette superbe grotte !

Bien d’autres grottes et abris sont à visiter dans les gorges. En voici plusieurs autres dans le bois des Couffines, où la vue sur les gorges est magnifique.

Certaines ont été dégradées par les feux des campeurs: on en voit les traces rouges de brûlures sur les parois (photo à droite).

Ce joli abri sous roche ci-dessous a été particulièrement abimé par des peintures.

Le site de la baume Saint-Vérédème

Au coeur des gorges, ce site est riche d’une longue histoire religieuse, qui a débuté par la légende de l’ermite Saint Vérédème, arrivé de Grèce par Marseille au VIIe siècle, et de Saint Gilles, qui lui était contemporain.

On accède à l’ermitage par un joli chemin à partir de Sahilhac dans la chênaie verte et les rideaux de lianes de salsepareille.

A cette époque de l’année, les fleurs (ici Iris lutescens) ornent les abords du sentier.

Ci-dessous on voit l’escalier qui monte à la chapelle, puis la baume (ou abri sous roche) sur la paroi à l’ombre au milieu de la photo. Au premier plan à droite, une construction plus récente, actuellement abandonnée.

L’accès se fait par un sentier le long de la roche, qui aboutit à un abri sous roche. La petite chapelle troglodytique est dédiée à Saint Pierre, et daterait du XIe siècle. L’abside circulaire (photo au centre ci-dessus) pouvait contenir une vingtaine de fidèles. Fermée par une grille, sans doute pour éviter les déprédations, elle est remplie de cailloux par les promeneurs, qui tentent d’atteindre la petite coupe qu’on voit au premier plan de la troisième photo ci-dessus. Sans doute en hommage pour cet ancien lieu de grand pélerinage, qui n’a cessé qu’en 1962 !

Ci-dessous: une pancarte mise au niveau de la chapelle explique l’histoire des pélerinages. Les statues dessinées ont depuis été volées.

La vue de la chapelle est superbe. On voit le Gardon, les restes d’un ancien moulin, et la frange de forêt riveraine d’où coulent les sources (les “griffons”) (deuxième photo ci-dessous).

La traversée de la baume St Vérédème est surprenante: lorsque la grille est ouverte (en dehors de la période de nidification reproduction des chauves-souris), on peut traverser toute la baume dans le noir et ressortir de l’autre côté, face Sud, sur un porche fortifié au cours du Moyen Age (photo ci-dessous). Ce couloir qu’on traverse de part en part est une branche remontante de type vauclusien de la circulation souterraine du Gardon antérieure à la dernière phase de creusement des gorges au Pliocène (dernière période du Tertiaire).

Selon Michel Wienin 1960, une escalade de 12 m dans la première salle avait donné accès à une salle supérieure avec plusieurs vases néolithiques intacts décorés de motifs géométriques obtenus par découpe en creux dans l’argile crue et remplissage de pâte de calcite qui ont donné son nom à une culture préhistorique “de Saint-Vérédème” 

L’orant des gorges du Gard

Cette visite sur les lieux religieux des gorges avec Michel Wienin a eu lieu le 13 avril 2023. L’objectif était de visiter quelques abris sous roche bien particuliers le long de la rivière, avec notamment une peinture médiévale représentant un orant (personne en train de prier). Le départ se situe à côté de l’ancien prieuré Saint-Nicolas de Campagnac situé à Sainte-Anastasie.

Histoire du prieuré (auteur: Michel Wienin)

La première mention du prieuré de St Nicolas remonte à 1156 (état de Louis VII, roi de France, à l’évêque d’Uzès). Vers 1350, Raymond Jordan, devenu par la suite prévôt de l’église d’Uzès a été novice et moine à St Nicolas. Très pieux et très savant, il rédigea un livre mystique qui devint célèbre toute la fin du Moyen-Age : l’ Idiota sapiens (le savant ignorant). Ci-dessous représentation du pont par Adolphe Jourdan en 1860. Le pont a été modifié dans sa partie supérieure au cours du XIXe siècle. Les piliers sont plus anciens.

Le Gardon est alors presque totalement asséché à hauteur du pont St Nicolas.

 Sous le pont St Nicolas (photo à gauche) subsiste une grande flaque d’eau occupée par des grenouilles rousses qui y pondent leurs oeufs (mais de nombreux tétards sont morts par assèchement des flaques d’eau. Le castor y a laissé quelques traces (photo du milieu). Sur la photo de droite, le fond du lit est desséché avec des trainées d’algues.

De part- et d’autre du lit de la rivière, la forêt alluviale est d’une étonnante fraicheur en dépit de la sécheresse ambiante, contrastant avec la garrigue qui s’étend sur les pentes. Les grands peupliers blancs, perchés à quelques dizaines de mètres au-dessus du lit, s’alimentent en eau grâce à la couverture limoneuse qui tapisse les bords. Cette frange de peupliers descendait avant la crue de 2002 (ci-dessus) jusqu’à la rivière, mais la plupart des arbres ont alors été emportés. Depuis, la végétation s’est reconstituée en petits saules.

 Nous avons suivi un ancien chemin tracé par les moines au Moyen Age, perché au-dessus des crues moyennes de la rivière. Il est devenu très peu visible dans l’épaisseur de la végétation et l’écroulement des parois rocheuses. Ci dessous à gauche: des traces de roues charrettes sur la pierre; au centre un creusement naturel dans le rocher

Ce discret abri sous roche surplombant le Gardon a révélé une peinture très émouvante, probablement médiévale ! Elle représente un personnage quelque peu coloré de blanc et de rouille, les mains et les pieds écartés, et dont on voit encore assez bien les yeux, le nez et les cheveux. Que représente-elle ? Qui l’a peinte ? Serait-ce un moine qui aurait vécu là quelque temps, à l’abri de la pluie ?  Comment n’as-tu point reconnu un autoportrait de Raymondus Jordanus, Idiota sapiens ipse en pleine adoration ?

Malgré la fréquence des visites dans cette grotte, située dans la garrigue au-dessus du Gardon, on peut encore y voir une ou deux chauve-souris, ainsi que de nombreuses araignées qui tissent des toiles artistiques sur les parois. Les parois elles-mêmes racontent de nombreuses anecdotes. On peut aussi y voir, encastrées dans le calcaire, des traces de la croissance de polypes de coraux datant de l’ère secondaire. 

de nombreuses toiles d’araignées tapissant les bordures, avec parfois une araignée (une tégénaire), une de ces toiles a même capturé une petite stalactite qui était tombée du plafond !

Visite à la Chapelle de l’Ermitage

Cette chapelle correspond à un ermitage très ancien, situé au fond d’un vallon (ou une combe) en aval de Collias. Au fond de la combe se trouve une source sacrée. Car ce site est avant tout cultuel: tout d’abord païen, il est devenu le lieu de vie d’ermites chrétiens qui ont vécu dans un abri sous roche, près de la source. La tradition dit que le premier de ces ermites aurait été Saint Vérédème. Les derniers sont en tous cas mieux connus: l’un d’eux a passé 19 ans dans le vallon, et mourut en 1755. Plus récemment, Louis Mailhan est décédé là bas en 1839. Un jeune ermite a aussi séjourné vers les années 1980.

Ci dessous : l’ancien ermitage, sous le rocher, qui comporte deux pièces. A l’entrée de la pièce du fond, dans la chambre cellule, cette peinture ancienne représentant un ange.

La chapelle St Pierre date du XVIIe siècle. Les peintures sont refaites, mais on voit encore au plafond les traces de peintures plus anciennes. A droite: des ex voto récents de personnes reconnaissantes.

Source sacrée au fond du vallon.

Le chemin menant à l’ermitage est également très intéressant. On y longe un petit ruisseau (à sec ce printemps 2023, autant que la source). Le paysage est très boisé avec parfois de très belles parties forestières et quelques grands chênes verts.

Le fond du ruisseau, à sec, présente plusieurs aspects intéressants. Ci-dessous, une succession de gours formés de tufs calcaires d’origine sédimentaire

Ci dessous : les lianes sont nombreuses le long du ruisseau, même à sec, car elles plongent leurs racines dans l’eau souterraine. Il y a même deux tiges de vignes de chaque côté du lit. D’où viennent-elle ? Échappées d’un vignoble (mais aucun n’est proche) ou reliquats d’une population de vignes sauvages ?

Dans le ruisseau, le laurier (Laurus nobilis) développe une architecture curieuse : autour du tronc principal se développent des rejets qui protègent toute la base du tronc. Avec l’âge ces rejets deviennent énormes et s’étendent en étoile autour du tronc principal. Cela rappelle les forêts à Lauracées des Canaries !

Un grand merci à Michel Wienin qui m’a montré ces lieux magiques avec toute sa compétence de géologue !

Références

Fabre G. et Pey J. 1997. LeGardon et ses gorges. Les Presse du Languedoc.

Maurin Y. et Wienin M. 1992. Le goufre des Espélunques à Dions, Gard. Société languedocienne de spéléologie, commune de Dions, C. Lacour (éditeur

Cet article a 3 commentaires

  1. Robert Ponzo

    Beau reportage, bien illustré qui montre bien les différentes facettes de ces sites remarquables.
    Pour avoir fait récemment le circuit Sanilhac – Baume Saint Vérédème, je mettrais un bémol concernant l’état de la chênaie verte. En bien des points elle souffre énormément de la sècheresse, beaucoup d’arbres sont dépérissant. Le contraste est grand avec la ripisylve qui, d’ailleurs, n’est pas formé que de peupliers, du moins au niveau de la Baume en rive gauche. On trouve des chênes pubescents, des érables de Montpellier remarquables et même des tilleuls, sans parler de viornes tin de belle venue.

    1. Annik Schnitzler

      merci beaucoup pour ce commentaire qui complète bien mon article !

  2. Frédéric Bauerlé

    Il doit bien y avoir dans les tiroirs des projets industriels, de loisirs, d’infrastructures, de bassines, pour saccager cette région ?
    La croissance, quoiqu’il en coûte à la nature et à la biodiversité !

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