Un volcan dans les Vosges: le Nideck

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Texte Annik Schnitzler. Photos Annik Schnitzler, Jocelyne Hummel, Romain Saintot

La Dent du Troll: un piton rocheux de rhyolite sur les falaises dominant la vallée du Nideckthal. Photo Romain Saintot

La beauté du site du Nideck, dans les Vosges moyennes, incite de nombreux visiteurs à parcourir le vallon du Nideckthal, qui mène à une belle cascade et à un château médiéval. Pour y accéder, il faut quiter la vallée de la Bruche en amont d’Umatt et s’engager dans la vallée de la Hasel. Le site même du Nideck se trouve dans un vallon adjacent où coule un ruisseau. Au nord de la carte du milieu, est cité un chateau médiéval ruiné, dont il existe une légende avec un bon géant et sa fille. Sous ce chateau, se trouve une cascade qui fait une des curiosités de ce lieu hautement touristique (cf panneau présent à l’entrée de la vallée)

La ruine du château médiéval du Nideck

Sous le deuxième chateau, proche de la muraille de débris volcaniques, se trouve un petit sentier discret qui mène discrètement à la dent du Troll. On y trouve une construction de captage de source sans doute fort ancien, dissimulé dans la végétation. S’agirait-il d’une construction datant de l’époque de la construction du château ?

La cascade, qui fait 25m, est en effet spectaculaire. Elle l’est encore davantage quand elle gèle quelquefois lors d’hivers très froids (photo du centre). Mais ce qu’on connait moins est la deuxième cascade, plus discrète car loin du sentier. Mais l’hiver, lorsque l’eau est abondante et qu’il gèle, cette deuxième cascade devient très visible dans le paysage (photo de droite).

Sous les falaises, se trouvent de vastes éboulis d’origine volcanique, qui atteignent le ruisseau du Nideckthal. La pente forte et l’instabilisté du substrat explique que de nombreux arbres tombent régulièrement dans le lit du ruisseau

Le ruisseau du Nideckthal sous les éboulis d’une falaise du cirque
Arbre tombé de l’éboulis et barrant le ruisseau

Un peu de géologie. Une sortie avec le géologue Philippe Duringer le 4 mai 2023

Le volcan du Nideck s’est formé sur un socle de roches sédimentaires déposées au cours de la période dévono-dinantienne (il y a environ 350 millions d‘années). Ce socle affleure à hauteur de la route départementale en amont d’Oberhaslach. Il s’agit des roches les plus anciennes des Vosges, qu’on appelle des schistes. Ce sont des couches de sédiments très fins (limons et argiles, de dimensions de quelques microns) qui se sont accumulés au fond de la mer de l’époque (on y trouve d’ailleurs des microfossiles marins). Emergés, compressés, érodés par les événements géologiques successifs durant des millions d’années, ces dépôts se présentent maintenant sous forme de parallélépipèdes : les traits horizontaux sont liés aux différentes couches sédimentaires d’épaisseurs variables, les fissures verticales sont des diaclases créées par les pressions de l’écorce terrestre. Leur couleur est rougeâtre ou verdâtre par la présence de fer.

En pénétrant dans le vallon du Nideck, on parcourt un vallon étroit et barré de falaises, dont la plus haute atteint près de 100m. Ces falaisses sont constituées de roches volcaniques datant du Permion (298-252 millions d’années).

Le volcan responsable de ces dépôts était de type explosif. Un volcan explosif s’explique par un magma très visqueux car riche en silice. Un magma visqueux résiste à la pression des substances volatiles (sous forme de gaz) du volcan (eau et CO²) qui montent dans la cheminée volcanique. En raison de cette résistance, les gaz forment des bulles de plus en plus importantes qui finissent par transformer le liquide magmatique en un gaz riche en liquide ! Ce cocktail explosif est caractérisé par une grande vitesse d’expulsion dans la cheminée volcanique, qui se traduit par des jets continus, très chauds et très violents de masses considérables de roches dites pyroclastiques de différentes tailles (cendres, lapillis, bombes en fonction des dimensions) ainsi que des coulées de lave qui donnent une roche très acide, incluant quelques minéraux, la rhyolite.

Sur le terrain, on peut visualiser les anciennes nuées ardentes en contemplant les superbes falaises qui encerclent le fond du vallon. Ces nuées se sont déposées en épisodes d’intensité variable sur une longue durée de temps, puis se sont consolidées, donnant des tufs, ou cendres agglomérées. Ci-dessous quelques curieuses formations dans les coulées de lave à gauche, un grand abri sous roche, à droit le début d’un tunnel de lave ?

Les dépôts de cendre agglomérés sont si dures que les hommes préhistoriques (époque du Néandertal) qui ont vécu dans ce vallon en ont fait des outils très tranchants. Ci-dessous: le géologue Philippe Duringer montre deux roches au grain très fin (cinérite) avant de les tailler (photo à droite).

Quant aux coulées de lave, on les distingue des dépôts de cendre par de discrètes ondulations sur la roche. Ces coulées sont plus proches du château. Ce-dessous: une coulée de lave sur laquelle a été construit le château médiéval. On peut y voir les ondulations de la lave. Au centre et à droite, des ondulations plus discrètes des laves de rhyolite.

Sur les hauteurs du Nideck, une carrière nous permet de visualiser la fin des dépôts volcaniques: sur la base, la rhyolite apparait en rouge violacé. Au-dessus, en rose clair, un dépôt d’une toute autre nature: du grès éolien, déposé à l’ère primaire par le vent, le grès de Champenay.

La biodiversité du Nideck

Le Nideck est connu pour l’originalité de sa flore, typique de sols riches et humides, en contraste avec ceux des grès proches. Cela explique que le cirque du Nideck ait été proposé par les naturalistes de l’époque (Henri Ulrich, Edouard Kapp, Henri-Jean Maresquelle et d’autres, tous membres de l’AFRPN, l’Association Fédérative Régionale pour la Protection de la Nature) pour son classement en site protégé.

La protection du site date de la fin des années 1950. Par arrêté préfectoral, rien n’y est touché depuis, sauf abattage d’arbres dangereux pour les touristes au long du sentier. Actuellement, ce vallon est inscrit au titre de la Directive Oiseaux (Zone de Protection Spéciale, ZPS) et au titre de la Directive Habitats (ZSC, SIC, PSIC). Le faucon pélerin niche dans la vallée du Nideck.

Ci-dessousl deux photos des petites zones humides colonisées par l’aulne glutineux,en fond de vallon. On y trouve une espèce rare, la nivéole.

La nivéole (Leucojum vernum) a développé une petite population isolée sous le château du Nideck, dans un endroit humide et frais, près de la cascade du Nideckthal

Ci-dessous: la monnaie du pape (Lunaria annua) en fleur et en fruit, témoigne aussi de sols riches

La grande Lunaire (Lunaria rediviva) abonde le long du ruisseau.
La grande lunaire en automne. En raison de ses grands fruits très plats, elle ressemble beaucoup à la monnaie du pape des jardins

Les forêts

Des coupes à blanc : un massacre du site en 1966

Un retour sur les paysages de la vallée de Nideckthal en 1966 démontre qu’une grande partie de ce vallon a été rasé par l’ONF. D’après ce que j’ai pu savoir, c’est la réponse excessive des forestiers de l’ONF de l’époque à une initiative des naturalistes, qui ont eu le tort de demander la protection du site sans demander leur avis.

On reconnait, dans ce site dévasté par une coupe de grande envergure, le château du Nideck au fond, et la muraille de coulées volcaniques de la cascade

Photo de Jean Michel Walter, 1966, prise après la querelle entre naturalistes et forestiers

Depuis, la nature a repris ses droits mais la forêt est très jeune, en partie plantée, et en partie spontanée (érable sycomore et orme de montagne). On voit qu’elle a du mal à s’adapter aux pentes d’éboulis et aux sols facilement secs. Cela explique l’abondance anormale de bois mort dans le vallon principal et les vallons adjacents.

Quelques individus (ici un hêtre, marqué d’un signe de protection, le triangle) sont des témoins de la splendeur passée de ces vallons.

Depuis ce triste événement, les forêts dans la vallée ne sont plus exploitées. Fort heureusement, certaines parties forestières n’avaient pas été dévastées par les coupes, et présentent un visage plus naturel.

Vue du vallon du Nideckthal à partir de la dent du Troll. La partie feuillue est composée de chêne sessile, tilleul et érable sycomore. Les ormes, très nombreux il y a quelques décennies, ont été tués par la graphiose. Les parties jeunes des forêts sont celles qui ont repoussé spontanément après la coupe rase de 1966.

Sur les éboulis les plus pentus et instables, la forêt est e riche en chablis (chutes de gros arbres, qui ouvrent la canpée). On y trouvait de nombeux ormes, mais tous meurent avant l’âge adulte, tués par une maladie cryptogamique,la graphiose dans les années 1960. Les érables ont pris le relais (érable sycomore et plane), le tilleul à petites feuilles et le chêne sessile sur les parties les plus sèches.

Chênaie à tilleul et érable sur les pentes de la vallée du Nideck, au Schieferberg. Ci dessous: feuilles d’orme diffus. Les ormes survivent à l’état jeune, mais sont attaqués par la maladie de la graphiose une fois adulte.

Actuellement, les conifères (sapin et épicéa) ont du mal à survivre dans certaines parties du vallon, en raison des canicules de plus en plus fréquentes liées au changement climatique. Les anciennes coupes y sont aussi pour quelque chose: la forêt précédente était plus dense et plus stable, et résistait mieux aux stress hydriques.

Les sapins du Nideck les plus exposés sont ceux des replats au-dessus des falaises de rhyolite : ils ont tous rougi ces dernières années suite à des étés très secs

Les ifs (Taxus baccata) : une rareté pour les Vosges

Malgré ce lourd passé de coupes, le vallon du Nideck recèle la plus grande population de l’if dans les Vosges. L’if est un conifère primitif, qui ne fabrique pas de résine et se reproduit par des arilles (graine entourée d’une pulpe rouge sucrée). Très toxique, poussant lentement, sensible à la sécheresse et au gel, l’if est une espèce fragile, soumis à une forte pression d’abroutissement par les ongulés.

Les ifs sont rares dans les Vosges, granitiques, et totalement absents dans les forêts des Vosges gréseuses (sans doute le sol est-il trop pauvre pour cette espèce avide de sodium et potassium). L’if a été éliminé très tôt dans l’histoire du massif, sans doute dès le Plein Moyen Âge, pour des raisons variées : une destruction directe par les bergers faisant pâturer leurs bêtes dans les forêts car la consommation des aiguilles tuent les animaux domestiques ; usage immodéré du bois d’œuvre pour faire des arcs au Moyen Age (ce qui explique la présence d’ifs autour des châteaux) ; concurrence avec le hêtre, que l’homme favorisait entre Protohistoire et Moyen Age, avant de lui préférer le sapin.

L’if serait donc un élément majeur des forêts vosgiennes si l’homme ne l’en avait pas extirpé. Il couvrirait des flans entiers de montagnes dans toute situation humide et à l’abri des grands gels, en mélange avec des feuillus (voir mon texte sur les ifs des monts Cantabriques).

La population des ifs du Nideck ; en expansion spontanée, mais discrète

Le vallon très étroit, sombre et humide, est favorable à cette espèce avide d’humidité et supportant bien l’ombrage. L’instabilité des éboulis et la pente très raide éliminent aussi son concurrent direct, le hêtre. sur la photo ci-dessous, on voit une petite population d’ifs sur les pentes raides du Nideck.

Les ifs dans une zone d’éboulis
Les ifs se mêlent souvent à de grands érables sycomores ou des tilleuls

Très souvent, le houx accompagne les ifs, il est possible aussi que le houx protège les jeunes ifs de l’herbivorie, grâce à ses épines. On a en effet souvent observé que l’if vit au milieu des branches de houx.

Les habitats des ifs

Un recensement des ifs sur l’ensemble de la vallée et des vallées autour a permis de conforter l’observation que les ifs n’étaient présents qu’autour du cirque du Nideck, sauf 3 individus. Cette population totalise environ 130 individus sans compter les jeunes individus parfois cachés dans les rochers ou les hautes herbes. Ils poussent dans les falaises, les surplombs des rochers, les replats et autour du château.

La partie la plus longue, surplombant le vallon sur une longueur de 570m environ, incluant le promontoire du Hirschfels : 77 individus ont été comptabilisés, qui ont colonisé pour l’essentiel les rochers (en les surplombant le plus souvent). Certains, assez rares, vivent sur les éboulis. L’if le plus imposant a poussé sur un gros rocher isolé, en infiltrant ses racines dans les fissures.

L’if du rocher : un comptage des cernes a été fait à partir d’une grosse branche morte par Jean-Paul Mandin.

“L’arbre a une circonférence de 3,5 m, ce qui donne un rayon 56 cm. Avec l’hypothèse retenue de la vitesse de croissance identique du tronc et des branches, on peut faire les estimations suivantes en considérant la vitesse maximum et la vitesse moyenne. Avec une croissance de 0,55 mm/an, l’arbre aurait 1018 ans, si elle est de 0,25 mm/an, il aurait 2240 ans ! La fourchette est large mais elle indique que cet arbre est certainement millénaire.

Ces estimations font de cet arbre vénérable l’individu le plus âgé de toutes les Vosges !

Cet if imposant est une femelle, qui a fait très peu de graines cette année 2022

Il existe dans un replat très rocheux le long de cette longue falaise une petite forêt d’ifs adultes presque pure, de moins de 10m de haut, poussant sur une surface de quelques ares. Quelques chênes sessiles s’y ajoutent. Cette station dominée par une dizaine d’individus est unique pour les Vosges.

Petite formation pure d’ifs

En dehors ces deux sites, 6 ifs se trouvent autour du château, et 3 ifs sont très isolés, l’un les pied dans le cours d’eau, dans le vallon sous la cascade, l’autre très en aval sur une petite terrasse au-dessus du cours d’eau.

Dimensions des ifs

Ces données ne tiennent pas compte des troncs doubles ni les réitérations multiples sur les troncs, voire les racines, qui utilisent une partie de l’énergie de l’individu.

es ifs les plus abondants (54) sont de petites tailles, avec un diamètre inférieur à 10 cm, pour une hauteur de 1 à 5m. 30 autres sont un peu plus grands, entre 10 et 20 cm de diamètre. En revanche, les individus plus imposants (diamètre au-delà de 40 cm) sont bien plus rares. Un seul individu est très âgé. Cela signifie une population en expansion à partir des ifs adultes.

Sur les versants, les ifs souffrent en outre de chutes de pierres provenant des falaises, ce qui explique qu’ils perdent souvent des branches ou sont cassés au niveau du tronc. Dans ce cas, ils développent plusieurs troncs qui se succèdent dans la pente.

Cet if a formé plusieurs troncs pour mieux assurer sa croissance au bord d’un rocher
Les ifs qui poussent sur les rochers peuvent tomber. Celui-ci a développé un tronc horizontal à la base de ce rocher puis a poussé à nouveau

Il existe également des ifs qui évoluent sous forme de buissons. Ce pourrait être une réponse à l’herbivorie lorsqu’ils sont abroutis par leur apex durant leur jeunesse.

Cet if, très isolé dans un lieu plutôt sec, s’est développé sous forme de buisson géant

Santé des ifs

Aucun if n’a été trouvé mort, sauf un petit entièrement déraciné. Même écrasé par la chute d’un arbre, l’if semble bien survivre. En revanche, la présence d’axes secondaires jaunis sur les branches supérieures indique que l’espèce souffre des sécheresses printanières, aggravées par un substrat peu épais et des pentes fortes. En revanche, les pousses des branches les plus basses sont nombreuses au printemps, notamment lorsque le sous-bois est dense.

Jaunissement des ifs au sommet de la falaise

Âge des ifs

En dehors d’analyses dendrochronologiques, il est impossible d’avoir une idée de l’âge des individus. Le comptage des branches pour les jeunes ifs donne cependant une idée : environ une quinzaine d’année pour un if de 3m poussant sous lumière modérée, sol relativement profond et humide. Sur éboulis ou autre situation difficile, un petit if peut sans doute être bien plus âgé.

Quelle est l’histoire des ifs du Nideck ?

Quelle a pu être l’évolution des populations des ifs au Nideck au cours des siècles passés ? il est probable que l’if serait relativement abondant dans les Vosges à sols riches, ainsi qu’en témoigne sa vitesse d’expansion à partir des châteaux, lorsqu’on le laisse évoluer librement. Toutefois, le facteur eau a du être iimitant, car les sols sur rhyolite ne retiennent pas les eaux de précipitation. La survie des semis reste difficile dans ces pentes fortes rocheuses.

Sa rareté actuelle même autour du Nideck, est donc liée au substrat, mais aussi pour une large part aux coupes des ifs (très prisés dans le passé par les populations villageoises). Ils ne se sont maintenus sur les falaises et les éboulis, difficiles à exploiter et où les grands herbivores (autre problème pour les ifs) sont difficilement accès.

La raison pour laquelle les ifs n’ont pas colonisé d’autres vallons proches du Nideck, pourtant pourvus de sols riches et de rivières, est liée à la sylviculture passée et actuelle, qui ne leur laisse guère de chances de s’installer, sous hêtraie ou hêtraie sapinière.

En conclusion: un bilan mitigé

L site du Nideck est exceptionnel à plus d’un titre: une histoire géologique originale pour les Vosges; une histoire naturelle exceptionnelle par la présence d’un arbre vénérable et d’une petite population d’ifs, sans oublier, bien sûr, sa célèbre cascade; une histoire humaine datant du Plein Moyen Age, avec l’édification du château et sa légende.

MAIS Il n’en reste pas moins que la gestion forestière actuelle est plus que criticable autour du vallon protégé, et ce depuis des décennies. Certes, les coupes rases ont disparu, mais les pratiques qui ont suivi ce triste événement n’ont pas été meilleures autour de la partie protégé: plantations d’épicas, coupes trop importantes sur des pentes fragiles. Actuellement, ces plantations succombent aux périodes de sécheresse : les coupes toujours trop larges, trop accélèrent la dessication des sols, déjà sensibles à ce processus par la nature du substrat, alors qu’il faudrait bien au contraire laisser la canopée se refermer afin de conserver l’humidité des sous-bois !

Les photos ci-dessous montrent deux aspects des forêts exploitées sur les sommets voisins du Nideck, toujours en contexte volcanique. On voit bien la structure trop ouverte des forêts, qui est en grande partie responsable de la mort des conifères (l’un d’entre eux est mort et présente des aiguilles rouges). Le processus est simple: ouverture de la canopée, pénétration de la lumière au sol, assèchement des horizons superficiels des sols, notamment lors de successions d’étés secs. Une autre gestion serait de laisser la canopée se refermer.

Sur la photo de droite, prise au-dessus du Nideck, une coupe ancienne d’épicéas victimes des scolytes a stimulé la germination des digitales. Ces plantes, qui ne vivent que deux ans, fabriquent une hampe florale rose magnifique. De temps en temps apparait une hampe blanche, signe d’un caractère rare surgissant dans un contexte de fortes densités des digitales.

Les pratiques des promeneurs sont aussi parfois scandaleuses. Sous le château, dans un vallon isolé, quelques personnes peu scrupuleuses ont fabriqué un abri de fortune en plastique et laissé tous les déchets.

Cet article a 2 commentaires

  1. Robert Ponzo

    Les ifs les plus visibles sont ceux qui se trouvent autour du Chateau du Nideck. Pour les autres, il faudrait plus de précisions. Une balade à refaire.

  2. RIVOIRE

    La narration est agréable et la lecture facile et pédagogique. Çà donne envie d’aller voir en se promenant.

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