J’ai visité en février 2024 l’île de Madère en compagnie d’un groupe fort sympathique de randonneurs. Ensemble nous avons parcouru plusieurs sentiers de randonnées dans la partie entrale et orientale, la plus escarpée, de cette île portugaise isolée dans l’Océan atlantique, à 800 km des côtes du Maroc.
Nous avons fait les randonnées suivantes: Sao Lourenço – Pedras Brancas – Machico; Machico – Porto da Cruz; La levada do Caldeirão Verde; Cabanas – Sao Jorge – Sao Roque Do Faial; autour de Pico Ruivo.
Géologie et paysages
Madère est l’ile principale de l’archipel du même nom, qui inclut également l’île de Porto Santo, les îlots des Desertas et des Selvagens.
La surface de cette île est de 728 km² (55km de long sur 20 km de large). La plus grande partie de l’ile dépasse les 1000 m d’altitude. Les trois sommets culminants de l’ile (Pico Ruivo, 1862m, Pico das Torres (1851m) et Pico do Areeiro (1818m) ne sont distants les uns des autres que d’une dizaine de kilomètres.
À la différence des Canaries, cet archipel ne connaît plus aucune activité volcanique. Son émergence dans l’Océan date du Miocène. On reconnaît cependant encore des cratères et des cônes parfois partiellement effondrés dans la mer (cf photos ci-dessous). La troisième photo a été prise dans la région des trois pics au centre de l’île. C’est dans ces parois inaccessibles que subsiste un arbre devenu très rare à Madère par surexploitation du bois, l’if (Taxus baccata).
Les roches de Madère sont constitués de coulées basaltiques de couleurs variées : noires ou rouges (ces dernières lorsqu’elles ont été chauffées par une nouvelle coulée)(photo 1). La photo 2 est celle d’une caldera creusée par l’érosion dans le tuf, comme il y en a de nombreuses à Madère. La photo 3 montre une coulée ocre colonisée par la marguerite de Mandon (Chrysanthemum pinnatifidum succulentum) typique des îles atlantiques.
Les falaises de l’ile plongent dans la mer parfois à des hauteurs de plus de 500m, notamment celes de la côte nord, qui semblent plonger directement dans l’océan, sans plaine littorale (cf photo ci-dessous).
Dans la péninsule de Sao Lourenço, les paysages sont spectaculaires par leurs falaises verticales parcourues par des dykes qui sont des coulées de basalte figées lors de leur remontée verticale à partir des profondeurs de la terre.
Les deux premières photos ci-dessous montrent ces remontées de basalte sous forme de flèches sombres verticales. Les dykes peuvent aussi persister sous forme d’aiguilles de rochers après disparition naturelle des tufs (cf photo n° 3 : le dyke est la partie ocre qui figure devant le rocher plus important derrière).
Sur cette photo ci-dessus la formation volcanique rosée devant le grand piton (photo 1), est imaginée représenter un dromadaire ! (photo 2 Juliette Chansard)
Le tuf volcanique composé d’anciennes cendres et lapillis éjectés par les volcans, couvre une grande partie de l’île. Très tendre, il est facilement attaqué par l’érosion. Les sentiers qui sont creusés dans le tuf deviennent très vite profonds de quelques mètres.. Les racines des espèces de la laurisylve (cf plus bas) contribuent cependant à en maintenir les parois.
Le climat est doux aux latitudes basses. Par exemple, la moyenne annuelle des températures de la capitale de Funchal est de 18°C. Ce climat est sous l’influence directe de l’anticyclone des Açores et celle des alizés générateurs d’air humide. La partie nord de l’ile plus escarpée que la partie sud, reçoit les vents alizés humides de l’Atlantique, ce qui explique des taux de pluviométrie bien plus élevés que la partie sud (1527 mm contre 553 mm). Des nuages denses couvrent les flancs des montagnes au cours de la journée, contribuant à maintenir un milieu humide favorable. L’action de la forêt humide renforce encore ce climat humide (cf ci-dessous).
Les vents alizés refroidissent aussi les eaux superficielles de l’Océan, auquel s’ajoute le refroidissement provoqué par la montée des eaux profondes froides du courant des Canaries.
En revanche, le climat est nettement plus froid au-dessus de 1500m avec neige et gel nocturne durant les mois d’hiver
L’histoire des forêts
Tout comme les Canaries, les forêts de Madère datent de l’émergence de l’île au cours du Miocène, et elles n’ont jamais disparu comme celles de l’Europe au cours des temps glaciaires. Madère a ainsi pu conserver des espèces et des écosystèmes qui occupaient les continents proches avant le Quaternaire dans le continent tout proche. Les espèces tant animales que végétales y ont évolué sans contact avec leurs équivalents continentaux et ont formé de nombreuses sous-espèces endémiques.
Madère n’a jamais été habité à l’inverse des Canaries, avant l’arrivée des Portugais au XVe siècle. Les premières descriptions de la Madère vierge de toute empreinte humaine font rêver : la laurisylve, une forêt dense et toujours vertes, aux altitudes entre 500 et 1000 m, où persistent les brouillards créés par les vents alizés chargés d’humidité, ; des forêts plus claires et plus sèches dominées par les Ericacées aux altitudes plus élevées ; des milieux plus ouverts le long des côtes. Et sur l’ile de Porto Santo, une abondance à jamais disparu de cet arbre extraordinaire qu’est le dragonnier (Dracaena drago). Qu’en reste-t-il aujourd’hui ?
La Laurisylve
La laurisylve de Madère prédomine dans les zones de fortes précipitations (1700mm par an auquel s’ajoutent les effets créés par les brouillards retenus sur les feuilles et les mousses). Elle est composée pour l’essentiel d’arbres à feuilles toujours vertes de la famille des Lauracées. Quatre Lauracées dominent: le Laurier de Madère (ou till) (Ocotea foetens),le plus rare, parfois surnommé l’arbre fontaine pour sa capacité à collecter la brume, le laurier des Canaries (Laurus novocanariensis), le laurier royal (Persea indica) et le laurier de Tenerife (Apollinias barbujana). La strate herbacée des sous-bois est très riche en plantes à fleurs et en fougères endémiques. Les fougères et les bryophytes (les mousses) couvrent également de larges étendues sur le sol, les rives, les rochers et les troncs d’arbres.
L’humidité permanente créée par les nuages se reflète sur l’importance des espèces dites épiphytes (qui pousse sur des troncs et branches d’autres arbres). Le rôle de cette végétation luxuriante est important pour l’hydrologie de toute l’île car feuilles et épiphytes retiennent les eaux de brouillard et les restituent au sol. Ce role de rétention des eaux favorise ainsi l’infiltration des eaux de brouillard et de pluie dans le sol et contribue à alimenter le système hydrographique de l’ile.
Cette forêt couvrait l’essentiel de l’île avant les destructions au cours du 16e et 17e siècles. Il en reste environ 10 000ha soit le huitième de l’île aujourd’hui, mais comme elle a toujours été exploitée, il n ‘existe sans doute plus de foret primaire. Il reste toutefois des arbres âgés dans certains sites inaccessibles.
Au-dessous de 500m la laurisylve est présente dans les ravins humides à pente raide.
C’est à Madère que les surfaces de laurisylve sont les plus étendues de toute la Macaronésie : la forêt couvre approximativement 15 000 ha de terre sur les 27 000 ha du Parc naturel de Madère (Parque Natural da Madeira). Il bénéficie d’une protection juridique rigoureuse (toute exploitation est interdite depuis 1982) et efficace en vertu de plusieurs législations : régionale, nationale et européenne. Ces multiples niveaux de protection incluent le statut d’aire de conservation spéciale au titre de la Directive Habitats de l’Union européenne, et l’inclusion dans la liste du Patrimoine naturel mondial par l’Unesco en 1999.
Nous avons parcouru la laurisylve en direction de la Caldeirão do Inferno dans la partie forestière protégée des Quemadas (trait vert et numéro 4 sur photo 1)
Certains traits de vie des Lauracées sont tout à fait étonnants, comme leur faculté de pousser à l’horizontale à partir des falaises les plus verticales (photo 1 ci-dessous), de créer des rejets autour d’un tronc creux (photo 2) ou des axes latéraux en situation instable (photo 3)
Cette souplesse des arbres leur permet de coloniser toutes les surfaces disponibles.
Les vieux arbres présentent souvent des troncs creux qui s’agrandissent avec la vieillesse (photo 1). Certains d’entre eux sont attaqués par des champignons, signe de faiblesse (photo 2)
C’est par les “levadas” que nous avons pénétré dans la laurisylve afin d’atteindre un point très touristique, la caldeira verde. Les levadas sont des canaux d’irrigation qui drainent et transportent l’eau de pluie des versants nord, mieux arrosés, vers les parties de l’île moins arrosées. Ce réseau de canaux a commencé d’être construit et aménagé au 16e siècle et a connu une extension considérable à partir de 1836. Il atteint actuellement 700 km de long en totalité des divers parcours. Ce travail phénoménal, qui incluait des cordes lorsqu’ils étaient creusés dans des falaises verticales, ainsi que des creusements de rocher pour créer des tunnels, n’était pas sans danger, comme le suggère la photo ci-dessous ( livre Madère Une brève histoire illustrée. Histoire et culture, Story Centre)
Dans cette même sortie, nous avons pu admirer plusieurs cascades ayant creusé leur chemin dans les tufs volcaniques tendre; Leurs parois très humides sont très riches en mousses, hépathiques et fougères.
Les forêts de bruyère arborescente d’altitude
Ces forêts sont constituées de bruyère arborescente (Erica arborea), associées à Laurus canariensis, Myrica faya, Vaccinium maderense. Au centre de l’île, une partie des forêts de bruyère a brûlé comme on voit sur la première photo.
L’if (Taxus baccata), une histoire singulière
Un des buts de mon voyage était notamment de visiter les sites où se trouvaient les derniers ifs (Taxus baccata) de l’île, afin de compléter mon étude sur ce conifère, devenu rare dans la plupart de son aire de distribution en Europe, Asie occidentale et nord de l’Afrique. L’if a atteint les îles de Madère et des Açores il y a environ 6 millions d’années, et y a prospéré jusqu’à la venue des Portugais au début du 15e siècle.
Les analyses génétiques faites sur cette espèce indiquent des séquences originales, autochtones, anciennes, qui ne dérivent pas de la lignée eurasienne et africaine par dérive génétique. Ces ifs ont en fait conservé des traits primitifs d’une forme ancestrale, qui a disparu en Eurasie suite aux adaptations aux nombreuses variations climatiques du Quaternaire.
En 1446, les archives de Bourgogne notent un paiement pour 640 ha de forêt de Madère, forêt contenant des ifs destinés à être coupés (600 en tout) pour faire des arcs. Les rapports écrits prouvant la présence de l’if dans toute l’île continuent jusqu’au XIXe siècle, où on précise que les ifs géants ont disparu, notamment en bordure de mer !
Quelques survivants (58) ont été retrouvés récemment dans les falaises de Madère, accrochés sur les parties les plus hautes de l’archipel, sur une surface de 42 km², à la limite supérieure de la forêt. En voici deux photos envoyées par un botaniste de Madère: la photo 1 vient de Lombo Urzal, la photo 2 de Faja Nogueira au-dessus de 150m.
Les deux photos montrant des ifs dans leur cadre naturel à Madère (cf ci-dessous) proviennent de l’Instituto das Florestas e Conservação da Natureza.
Autres espèces endémiques
De nombreuses plantes endémiques peuvent être rencontrées lors des randonnées, aux altitudes plus basses et non forestières
Photo 1: Vipérine élégante (Echium nervosum) ; photo 2: Euphorbe des pêcheurs (Euphorbia piscatoria) à la couleur vert blanc des terres arides, et dont le latex toxique était utilisé pour étourdir les poissons dans les mares à marée basse ; photo 3: Marguerite de Mandon (Argyranthemum pinnatifidum) typique des îles de l’Atlantique endroits rocheux et secs
Ci-dessous Photo 1: Ficoide glaciale (Mesembryanthemum crystallinum) qui retient l’eau de rosée dans ses feuilles épaisses, et qu’on trouve aux endroits secs notamment de la presqu’ile de Sao Lourenço; Photo 2: Giroflée de Madère (Matthiola maderensis) qui pousse dans les fissures de rocher sur tuf ; Photo 3: violette odorante (Viola odorata ssp maderensis)
Le lierre de Madère (Hedera maderensis) (photo ci-dessous) est arrivé, comme la plupart des autres espèces végétales, par les oiseaux. Cette espèce s’est adaptée au climat de l’archipel en multipliant par 6 le nombre de ses chromosomes (ce processus, commun aux plantes, s’appelle la polyploïdie). Augmenter le nombre de chromosomes leur confère davantage de résistance aux milieux nouveaux.
Quelques animaux photographiés
De nombreux oiseaux et insectes sont endémiques. J’ai pu entendre souvent le rouge gorge et le pinson des arbres (cf photo ci-dessous de Sandrine Lapointe). Le faucon crécerelle et la buse étaient aussi bien présents.
Photo 2 Ci-dessous: un curieux tunnel en soie dans la lave
Des forêts d’exotiques
L’archipel a été largement dévasté par les sociétés humaines depuis le 15e siècle : défrichements, incendies, surexploitation des ressources naturelles, et plantations d’espèces exotiques pour divers usages, alimentaire, ornemental ou industrie de légumes, vigne, canne à sucre, eucalyptus, pin maritime, ipomées, araucaria, agave, cactus, cycas, pandanus ; diverses espèces d’acacia…
Certaines de ces plantes se sont échappées sur les parties dévastées par l’homme, et forment aujourd’hui de nouveaux types de boisements, souvent invasifs comme ceux constitués par les eucalyptus et les acacias, et qui remplacent à jamais ceux qui se sont lentement mis en place au cours des périodes géologiques antérieures.
Ci-dessous: photo 1: le gommier bleu (Eucalyptus globulus), espèce d’origine australienne, plantée massivement pour reboiser rapidement les pâturages et ainsi pour lutter contre l’érosion des sols.
Photo 2: le mimosa argenté (Acacia mearnsii) également d’origine australienne, très envahissant dans toute l’île;
La photo 3 montre que des espèces non indigènes peuvent aussi s’intégrer dans la laurisylve, comme la vigne ensauvagée (Vitis sylvatica) issue des vignobles et dont on voit le tronc lianescent pendre dans le sous-bois.
Les fleurs dont l’île est si fière sont des espèces exotiques dont certaines menacent les écosystèmes naturels.
Photo 1: Strelitzia reginae du cap de Bonne Espérance est souvent planté dans les jardins et les parcs et s’en échappe parfois: photo Didier Enizan; photo 2: l’ail à trois angles (Allium triquetrum) originaire du bassin méditerranéen; l’ipomée pourpre (Ipomea purpurea) qui envahit les forêts d’exotiques.
Une évocation d’un écosystème disparu depuis des siècles, les forêts de dragonnier de Porto Santo
Nous n’avons pas été à cette ile située à 40 km de Madère, mais j’ai lu qu’elle était à l’origine couverte de cet arbre extraordinaire qu’eslt le dragonnier (Dracaena drago). Cette espèce a presque disparu à l’état sauvage de tout l’archipel, surexploité dès la découverte de ces iles pour sa sève d’un rouge sang. Afin de pouvoir se représenter ce qu’était une forêt de dragonniers sauvages, j’ai puisé dans Google des photos de l’ile de Socotra, où de telles forêts d’une espèce endémique proche (Dracaena cinnabari) existent encore dans des milieux d’une grande aridité.
Les hommes et Madère
La vigne et le vin de Madère
Ce vin doux est associé au cépage de la malvoisie, mais il n’est pas consommé traditionnellement par la population. C’est essentiellement un vin d’exportation, issu du développement des vignobles tout au long du 17e et 18e siècles. L’île a toutefois connu des temps difficiles avec les crises sanitaires du phylloxéra et autres maladies de la vigne, qui a exigé des replantations à partir d’espèces de vigne américaines. On voit parfois des vignes ensauvagées dans les forêts avoisinantes, jusqu’à l’étage de la laurisylve.
Maisons traditionnelles et sentiers séculaires
Au gré des randonnées, nous avons croisé quelques témoignages de l’activité passée des hommes. Les petites maisons ci-dessous sont des “palheiros“, soit des étables en toit de chaume utilisées pour élever une vache. Certaines sont toujours bien entretenues et parfois transformées en maisons secondaires (photos 1 et 2 ci-dessous), d’autres ont été oubliées et disparaissent sous la végétation (photo 3).
Sur la carte postale ci-dessous, on comprend mieux l’aménagement des maisons. La maison à gauche est typique des zones rurales, avec un toit à quatre pentes, où vivaient les gens. A côté, l’étable à vache.
On trouve aussi quelques superbes sentiers empierrés, qui ont longtemps servi à passer d’une vallée à l’autre. Les plus importantes sont dénommées « Voie Royale », ou « Route Royale ». Ces routes ont été construites avant l’établissement de la République. Elles comolétaient les liaisons traditionnelles par voie maritime. Ces « routes royales » illustrent la grande difficulté de se déplacer sur une île aussi accidentée.
Funchal
Je n’ai pu visiter que quelques sites de cette jolie capitale, très animée et bien mise en valeur.
Dans la vieille ville, la cathédrale Sé do Funchal se situe à l’extrémité de l’Avenue Arriaga. On la devine en arrière plan de la photo 1 derrière le fort de Funchal, photo Sandrine Lapointe. Elle a été érigée à la fin du 15e siècle. A l’intérieur, la nef comporte un superbe plafond en bois de till, Ocotea foetens) (photos 2 et 3).
Dans la choeur se trouve un superbe polyptyque en bois doré (photos ci-dessous 1 et 2). La troisième photo a été prise au musée d’Art sacré: dans ce tableau provenant des Flandres, St Jacques a des traits nettement asiatiques, sans doute pour mieux convertir les Amérindiens ?
L’Igreja do Colegio date du 17e siècle. Elle est dotée d’un plafond en bois peint, et de 8 chapelles latérales. Celle des 11 000 vierges (en référence au martyre de Ste Ursule) est particulièrement impressionnant
Mercado dos Lavradores vaste marché des fermiers déployé sur deux niveaux autour d’un patio, riche en fleurs et fruits exotiques. La photo 2 est de Juliette Chansard.
Monte
Monte est une paroisse de Funchal où il est bien agréable d’accéder par téléphérique.
L’église de Nossa Senhora do Monte édifiée au 18e siècle abrite le tombeau de Charles Ier d’Autriche, dernier empereur d’Autriche-Hongrie exilé à Madère en 1921 et décédé l’année suivante, à l’âge de 34 ans.
Et pour finir, quelques secondes d’écoute de ce joli carillon agrémenté du chant de coq dans un village proche de Funchal enregirstré par Didier Enizan.
Références
Delaveau P. 1990. Excursion à Madère, Bull. Soc. bot. Fr., 137, Lettres bot. (415), 325-330, 1990.
Lipps S. Madère. 2016. A la découverte de la flore. Editions Breda
Vargas, P., McAllister, H. A., Morton, C., Jury, S. L., & Wilkinson, M. J. 1999. Polyploid speciation in Hedera (Araliaceae): phylogenetic and biogeographic insights based on chromosome counts and ITS sequences. Plant Systematics and Evolution, 219, 165-179.
Remerciements
Un grand merci à l’équipe de la randonnée pour sa bonne humeur, et au guide Antonio pour sa compétence. Un grand merci à Sandrine Lapointe, Gabriel Menage, Juliette Chansard et Didier Enizan pour leurs photos. Je remercie également Francisco Fernandez pour ses renseignements sur l’if à Madère, et pour les deux photos d’ifs. Et enfin à Damien Saraceni pour la relecture du texte.